Lorsque l’on évoque la possible rupture de ban de la Turquie vis-à-vis de l’OTAN et des Etats-Unis, il est coutume d’imaginer un rapprochement d’Ankara avec Moscou, considérant que le casus belli aura été l’acquisition de systèmes S-400 pour les forces ottomanes.
C’est cependant ignorer les efforts déployés par les autorités pakistanaises pour amener les autorités turques à participer à l’alliance militaire et économique de plus en plus solide qui lie le pays avec la Chine. En outre, dans le cas d’une opposition intense entre les Etats-Unis et la Turquie, seule la Chine serait en mesure de soutenir économiquement le pays pour éviter d’être broyé par les sanctions US. Pékin a déjà agit de la sorte, que ce soit vis-à-vis de la Corée du Nord, de la Russie, du Myanmar. D’autant que la Turquie, par sa position hautement stratégique, constituerait un pivot idéal pour contrôler l’extrémité occidentale des nouvelles routes de la Soie.
La consultation du reste de cet article est
réservée aux abonnés Premium

Les abonnements Premium donnent accès à l’ensemble des archives (articles publiés il y a plus d’un an) sans publicité. L’abonnement Premium permet de publier deux Communiqués de Presse ou Offres d’emplois sur Meta-defense.fr chaque mois, sans frais.