Depuis plus d’un an, la Turquie de Recep Tayyip Erdogan apporte un soutien massif au GNA, le gouvernement d’union nationale libyen qui s’oppose militairement à l’Armée de Libération Nationale du maréchal Haftar (voir notre dossier en deux parties sur l’implication turque en Libye). En quelques mois, les renforts humains et matériels convoyés par la Turquie et le Qatar ont réussi à renverser la situation tactique dans la région de Tripoli, jusqu’alors assiégée par l’ANL et ses alliés. Ces dernières semaines, néanmoins, le soutien turc au GNA a poussé Ankara dans jouer à un jeu particulièrement dangereux vis-à-vis de l’Union Européenne et de l’OTAN, dont les marines cherchent à faire respecter plusieurs décisions de l’ONU visant à empêcher l’importation illégale d’armements en Libye.
Accès réservé aux abonnés Premium
Les archives de plus de deux ans sont réservées aux abonnés Premium de Meta-Defense. Cet accès étendu permet de replacer chaque évolution dans le temps long et de suivre la cohérence des analyses.
L’offre Premium inclut l’ensemble des contenus récents et l’accès illimité aux archives.