A l’issue du sommet des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne au sujet des tensions en Méditerranée orientale organisé à la demande d’Athènes, Berlin avait été très critique au sujet de l’envoi de navires français et d’avions Rafale en Mer Egée, pour tenter de faire pression sur le président Turc et de mettre fin à la mission d’exploration gazière du navire turc Orus Reis et de son escorte militaire. Pour la chancellerie allemande, largement convaincue des bienfaits de la négociation et du soft-power, l’attitude de la France ne faisait qu’ajouter de l’huile sur le feu dans les relations déjà explosives entre les deux pays. A l’occasion de la rencontre entre la chancelière allemande Angela Merkel et de son homologue français Emmanuel Macron au fort de Brégançon la semaine dernière, les positions allemandes n’avaient pas évolué, même si les deux dirigeants européens tentèrent de faire valoir le caractère complémentaire des deux initiatives.
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