Alors que les yeux des médias occidentaux sont fixés sur les résultats des élections américaines et le succès de Joe Biden, la guerre qui oppose l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabakh a franchi, hier, un nouveau palier, lorsque les troupes de Bakou se sont emparés de la ville de Chouchi, à quelques kilomètres au sud de la capitale régionale Stepanakert, ville d’autant plus stratégique qu’elle contrôle le principal axe de communication entre la capitale régionale, et l’Arménie. Contrairement au conflit qui frappa la région il y a trente ans, les forces azéris, très supérieures en nombre, et appuyées massivement par la Turquie, s’imposent désormais face aux troupes arméniennes, non sans en payer un prix très important, tant en matériels qu’en vie humaine.
Si l’Azerbaïdjan progressa rapidement à l’entame du conflit, enregistrant de nombreux succès notamment du fait de l’emploi massif de drones et de munitions vagabondes, cette progression s’est fortement ralentie ces dernières semaines, avec l’arrivée de l’automne et du mauvais temps, rendant les systèmes électro-optiques des moyens aériens beaucoup moins efficaces. A peine leur soutien aérien hors-jeux, les troupes azéris se sont retrouvées dans un scénario comparable à celui des années 90, face à des forces arméniennes extrêmement mobiles et combatives, leur infligeant de lourdes pertes, et rendant toute progression à la fois difficile et très couteuse.

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