L’arrivée prochaine du missile antinavire 3M22 Tzirkon à bord des frégates de la classe Admiral Gorshkov et des sous-marins de la classe Iassen-M, a le potentiel de profondément entamer la suprématie navale occidentale, y compris à proximité des cotes européennes et lignes de communication navales vitales pour le vieux continent.
Laissée en friche pendant près de 20 années après l’effondrement de l’Union Soviétique, la reconstruction de la puissance maritime russe, ainsi que de l’industrie navale militaire du pays, commencent aujourd’hui à profiter des efforts consentis par Moscou ces 10 dernières années.
Avec l’entrée en service des nouvelles frégates Project 22350 Admiral Gorshkov, des corvettes Steregushchyi du projet 20380 et Gremyashchyi du Project 20385, des sous-marins conventionnels Project 636.3 Improved Kilo, et des sous-marins Project 885-M Iassen-M et projet 955 Boreï-A à propulsion nucléaire, elle dispose désormais de navires n’ayant rien à envier à leurs homologues occidentaux, bien au contraire.
Une arme, dont l’entrée en service est dite éminente, pourrait bien donner un avantage plus que significatif aux navires russes, le missile antinavire hypersonique 3M22 Tzirkon.
La genèse et les performances du missile antinavire 3M22 Tzirkon
Si les références publiques au missile antinavire hypersonique Tzirkon ne sont apparues qu’à compter de la fin des années 2021, le programme qui lui a donné naissance, confié au missilier NPO Mashinostroyeniya, serait bien plus ancien, et aurait été entamé à l’entame des années 90.
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