Le président américain Joe Biden, à l’occasion de la visite du premier ministre irakien Mustafa Al-Kadhimi à la Maison Blanche, a annoncé que les Etats-Unis entendaient retirer leurs troupes de son pays d’ici la fin de l’année, après l’annonce du retrait des troupes d’Afghanistan qui débuta le 1er Mai et doit prendre fin le 11 septembre. Selon le président américain, les forces américaines resteront disponibles pour soutenir les autorités et les armées irakiennes, notamment pour l’entrainement de celles-ci, mais les 2.500 hommes encore présents dans le pays seront retirés sur un calendrier raccourcis, pour permettre, selon lui, de se concentrer sur des challenges plus impérieux, en l’occurence la Russie et la Chine. Cette annonce était attendue depuis plusieurs semaines, dans la droite ligne du retrait plus controversé d’Afghanistan qui se poursuit malgré l’offensive des forces Talibanes qui, désormais, contrôlent la moitié des provinces afghanes. La situation sera probablement moins complexe en Irak, les autorités du pays étant plus solidement établies, et pouvant s’appuyer sur d’autres relais de forces que les seules forces américaines ou occidentales, comme notamment les nombreuses milices iraniennes qui ont participé à la destruction du califat de l’Etat Islamique et qui n’ont pas quitté le pays depuis, ainsi que des kurdes irakiens qui contrôlent fermement le nord du pays.
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