Le président turc, R.T Erdogan, a rencontré une nouvelle fois son homologue russe, Vladimir Poutine, dans la ville balnéaire de Sochi sur les rives de la Mer Noire. Parmi les nombreux sujets abordés par les deux chefs d’Etat, l’acquisition par Ankara d’un second régiment de systèmes anti-aériens à longue portée S-400 apparait comme le plus problématique du point de vue occidental. La première commande de deux batteries complètes S-400 en 2017 par la Turquie, provoqua une réponse forte de Washington, Donald Trump ayant, après moultes atermoiements et sous pression du Congrès, décidé d’exclure Ankara du programme F-35, et d’annuler en 2020 la commande de 100 appareils F-35A et F-35B passée par la Turquie. Pour le président Erdogan, qui n’a pas annoncé officiellement de nouvelle commande de système S-400 ni d’autres systèmes de Défense russes visés par la législation CAATSA américaine conçue pour empêcher la Russie, et dans une moindre mesure la Chine, d’exporter ses équipements de défense majeurs en menaçant de sanction économiques et technologiques les clients potentiels, le choix d’acquérir ou non des S-400 supplémentaires est un sujet purement national, et aucun autre pays ou alliance n’a voix au chapitre dans ce dossier.
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