Depuis l’annonce de la candidature de Stockholm et Helsinki à l’OTAN suite à l’agression russe contre l’Ukraine et le regain de tensions en Europe engendré par celle-ci, la Turquie exploite autant que possible les statuts de l’Alliance Atlantique, qui exige qu’une nouvelle adhésion reçoive l’aval de l’ensemble de ses membres, pour tenter de faire lever tout ou partie des sanctions imposées par le Congrès américain mais également par les Européens suite à l’acquisition d’une batterie anti-aérienne S-400 auprès de Moscou et l’opération militaire contre les Kurdes en Syrie. Prétextant un soutien des capitales scandinaves à des ressortissants kurdes considérés par Ankara comme des Terroristes du Parti de travailleurs kurdes, Ankara s’est en effet systématiquement opposé à cette adhésion, alors même que les requêtes officielles envoyées par les autorités turques à leurs homologues suédoises et finlandaises portaient sur des réfugiés dont le lien avec le PKK était loin d’être établi.
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