Le satellite militaire nord-coréen lancé sans succès fin mai, était un Fake, lui aussi ..

Si le lancement pourtant médiatisé du premier satellite militaire d’observation nord-coréen fut un échec, il semble que le satellite lui même était incapable de mener des missions d’observation de qualité militaire tel qu’avancé par Pyongyang. C’est en tout cas ce qu’il ressort de l’analyse des débris récupérés par une très importante mission de la marine sud-coréenne.

À l’occasion d’une nouvelle parade militaire dont le régime de Kim Jong Un semble très friand, en début d’année, des clichés publiés par l’agence de presse officielle nord-coréenne permirent à certains spécialistes de conclure que le prétendu char M2020 de nouvelle génération présenté depuis plusieurs mois comme « à mi-chemin du M1A2 américain et du T-14 Armata russe », était en réalité un fake.

En effet, l’observation attentive des clichés, permit à ces spécialistes de noter que le blindage composite censé protéger le blindé, n’était autre que des plaques d’aluminium soudées et peintes pour donner l’illusion d’un blindage comparable à ceux employés pour protéger les chars occidentaux, alors que d’autres clichés montraient que le blindé n’était prévu que pour les parades, et non le combat.

Apparemment, Pyongyang a tenté, une nouvelle fois, de mystifier son entourage fin mai, à l’occasion du lancement très médiatisé et relayé sur la scène internationale, d’un satellite militaire d’observation devant permettre aux armées nord-coréennes de suivre les mouvements de leurs homologues du sud.

/e satellite militaire nord-coréen, qui s'est écrasé fin mai, était un fake, comme le char M2020 présenté quelques mois plus tôt
Le char M2020, présenté lors de parades militaires à Pyongyang, n’est en vérité qu’une mystification destinée à donner le change aux capacités militaires sud-coréennes en pleine modernisation.

En effet, après que le lancement échoua et que la fusée transportant le prétendu satellite militaire se soit écrasée en mer du Japon, la Marine sud-coréenne entreprit une discrète, mais massive opération navale pour chercher les débris disséminés par l’accident, et les analyser.

Selon l’état-major sud-coréen, cette opération, qui mobilisa d’importants moyens navals, aériens et sous-marins, s’étendit sur 36 jours et prit fin le 5 juin. Elle permit de retrouver de nombreux débris depuis analysés par les spécialistes du sujet en Corée du Sud. Leur verdict est sans appel.

En effet, selon eux, si la fusée nord coréenne transportait bien un satellite d’observation, les systèmes embarqués par celui-ci n’étaient en rien suffisants pour permettre de mener des opérations de renseignement électro-optiques spatiaux de qualité militaire.


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