21 000 blessés en 7 jours : la médecine de guerre doit se transformer, disent les simulations

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Le rôle de la médecine de guerre figure probablement parmi les enseignements les plus critiques de la guerre en Ukraine. Ainsi, les unités de combat font face à des niveaux de pertes qu’elles n’avaient plus connu depuis la Guerre de Corée.

Par ailleurs, l’omniprésence de l’artillerie, de la défense anti-aérienne, des drones et des capacités de frappe à longue portée, tend à limiter les possibilités d’évacuation sanitaire, contrairement, par exemple, aux conflits de moindre intensité précédent.

Le rôle croissant de la médecine de guerre dans les conflits de haute intensité modernes

Dans ce contexte, le rôle de la médecine de guerre, mais également le poids de son organisation, sont devenus des éléments stratégiques à la poursuite de l’effort de guerre, avec des différences sensibles et notables entre les deux belligérants.

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Précédemment, nous avions évoqué, dans un article du mois de mai, que les spécialistes russes estimaient que 50 % des décès au combat de l’Armée russe, étaient la conséquence d’une mauvaise formation aux premiers secours des militaires eux-mêmes.

Évacuation blessé russe en Ukraine
Le taux de survie des militaires russes blessé en Ukraine est plus de deux fois plus faible que celui des militaires ukrainiens, en raison d’une piètre formation aux premiers secours.

À l’inverse, les forces ukrainiennes, qui forment efficacement leurs personnels dans ce domaine, affichent un taux de survie considérablement supérieur de leurs effectifs blessés vis-à-vis de leurs homologues russes.

C’est dans ce contexte que le général Michael Talley, qui dirige le centre d’excellence de l’US Army, a appelé à une refonte rapide et profonde de l’organisation et surtout de la formation des militaires et personnels médicaux américains, pour faire face à la réalité de ce que pourrait être un engagement majeur de haute intensité aujourd’hui.

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Des niveaux de perte effroyables anticipés par les wargames américains

Pour ce faire, l’officier général s’appuie sur les résultats publiés de récents wargames, simulant un engagement majeur à l’échelon du corps d’armée, face à un adversaire comme la Chine ou la Russie. Et les chiffres ont, en effet, de quoi inquiéter.

Ainsi, dans une telle hypothèse, les pertes du corps d’armée américain engagé, atteindraient jusqu’à 21 000 morts et surtout blessés, soit la moitié des effectifs initiaux, et ce, sur seulement sept jours d’engagement.

En outre, comme dit précédemment, les simulations montrent que l’évacuation des blessés, en particulier lors de la Golden Hour, ces 60 minutes décisives pour la survie du blessé, s’avérait bien plus difficile que lors des conflits précédents, obligeant les médecins et infirmiers d’unités, à déployer des compétences bien plus étendues qu’auparavant.

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Médecine de guerre
Aujourd’hui, les paramedics militaires ont pour mission de stabiliser les blessés en vue d’une évacuation sanitaire rapide. Les simulations montrent cependant que cette doctrine n’est plus adéquate en cas de conflit de haute intensité.

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