Longtemps menacé, tant par les divergences d’attente entre les armées, et par les tensions concernant le partage industriel, le programme MGCS, qui doit permettre de remplacer les chars de combat Leopard 2 allemands et Leclerc français, autour de 2040, avait un avenir incertain, jusqu’à ce que les ministres de tutelle des deux pays, décident de le prendre en main, en septembre dernier.
Après que les armées des deux pays rapprochent leurs visions, en début d’année, concernant ce que devait être ce futur programme, il fallait, désormais, s’attaquer au point de friction le plus délicat, le partage industriel, alors que les tensions entre Rheinmetall et Nexter, avaient presque fait imploser le futur char européen.
Sébastien Lecornu et Boris Pistorius, les ministres de la Défense des deux pays, viennent d’annoncer que cette étape, aussi décisive que difficile, venait d’être franchie, et qu’un accord avait été trouvé, concernant le partage industriel entre les différents acteurs industriels de ce programme.
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Un programme MGCS à la trajectoire chaotique depuis 2015
Depuis son lancement, en 2015, le programme MGCS est passé par différentes phases, d’intensité variable. Après une entame modeste, il a connu un regain d’intérêt en 2017, devenant l’un des piliers de l’initiative d’Emmanuel Macron et d’Angela Merkel, pour donner naissance à l’Europe de la Défense.
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