Après un incident de tir, la frégate Louise-Marie belge voit son déploiement en mer Rouge reporté

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En route en Méditerranée pour rejoindre la mission Aspide en mer Rouge, la frégate Louise-Marie de la Composante Marine Belge, a participé à un exercice pour tester ses capacités à répondre à la menace posée par les drones Houthis.

Bien lui en a pris. En effet, à cette occasion, le missile RIM-7 Sea Sparrow, censé être envoyé pour intercepter le drone cible, est resté bloqué dans son silo Mk48, provoquant l’échec de l’exercice, et la décision de reporter le déploiement de la frégate belge en mer Rouge.

Il s’agit du troisième incident majeur concernant la mise en œuvre de missiles surface-air en première intention à bord d’une frégate européenne de l’OTAN en deux mois, faisant peser un réel doute sur le niveau de préparation opérationnelle de plusieurs Marines de l’alliance, alors que la menace est plus élevée que jamais ces quarante dernières années.

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La Composante Marine Belge, une force navale particulièrement compacte

Bien que le pays ne dispose que de 67 km de côtes, la Belgique abrite le second port commercial européen et 13ᵉ dans le monde, Anvers-Bruges, avec 271 millions de tonnes de transbordement chaque année, derrière les 440 mt du port de Rotterdam du voisin néerlandais.

port anvers
le port d’Anvers-Bruges est le second port de l’Union Européenne, avec 271 mt de transbordement annuels.

En outre, sa zone économique exclusive de 3 500 km2, dépasse en superficie plusieurs des régions du pays. Pourtant, la Composante Marine, désignation officielle de la Marine Belge, est une des forces navales les plus compactes en Europe, avec seulement 1 500 hommes, dont 200 réservistes, cinq chasseurs de mines Tripartite, 2 patrouilleurs de la classe Castor, et surtout, deux frégates de la classe Karel Doorman, le Leopold 1ᵉʳ, et la Louise-Marie.

En dépit de ce format, la Composante Marine est très active, participant fréquemment aux exercices internationaux et forces de réaction navale, notamment au sein de l’OTAN, ou en accompagnant, régulièrement, le porte-avions français Charles de Gaulle.

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C’est ainsi que la Louise-Marie devait rejoindre, le 12 avril, la mission européenne Aspide en mer Rouge, pour protéger le trafic commercial contre les missiles et drones Houthis. À cet effet, la frégate participa à un exercice de tir réel en Méditerranée, pour engager et détruire un drone cible reproduisant les caractéristiques des drones d’attaque employés par les rebelles Houthis, en présence de l’Amiral Michel Hofman, le chef d’état-major des Armées belges.

Échec d’un tir de missile RIM-7 Sea Sparrow contre un drone cible en Méditerranée

Toutefois, l’exercice ne s’est pas déroulé comme attendu. En effet, le missile RIM-7 Sea Sparrow, principal armement antiaérien de la frégate, est resté bloqué dans son silo vertical du système Mk48.

Peu de détails ont été donnés, à cette heure, concernant cet incident. Au mieux, sait-on que la frégate belge n’a pas été en mesure d’intercepter le drone, ni à l’aide d’un autre missile, ni de son canon de 76 mm OTO-Melara ou de son CIWS Goalkeeper de 30 mm.

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frégate louise-marie tir d'un missile Sea Sparrow
Tir d’un missile RIM-7 Sea Sparrow à partir de la frégate belge Louise-Marie

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