[OPINION] F-35A vs S-400 Triumf : une analyse rapide sur les données en sources ouvertes

De nos jours, il existe de nombreux conflits actifs ou potentiels partout dans le monde. Dans de nombreux cas, l’Occident s’oppose à l’Est de diverses manières, le plus souvent indirectement. À commencer par la guerre en Ukraine, il y a aussi la guerre entre Israël et le Hamas, le conflit imminent entre l’Iran et Israël, la crise de la mer Rouge, les différents conflits sanglants en Afrique, etc.

Il existe également des conflits potentiels ou gelés, par exemple, entre la Chine et Taïwan, L’Inde contre le Pakistan, la Turquie contre la Grèce, ainsi que l’occupation turque à Chypre et en Syrie, pour n’en nommer que quelques-uns.

Dans ce cadre, il serait intéressant de faire la lumière sur la problématique « avions contre anti-aériens », sous la forme du F-35A vs S-400, qui représente la lance occidentale tant vantée contre le formidable bouclier russe, à partir d’aujourd’hui, sur la base de ce que l’on sait des sources ouvertes et d’estimations plausibles.

Les Caractéristiques du système antiaérien S-400 Triumf

Le S-400 Triumf (SA-21 Growler, dans le langage de l’OTAN) est un système de défense aérienne intégré, développé par Almaz-Antey. Le système est entré en service en 2007, remplaçant le S-300P et le S-200. Selon Rosoboronexport, le système S-400 est capable de détruire tous types de cibles aérodynamiques dans un rayon de 380 km et jusqu’à une altitude de 30 km, ainsi que des cibles balistiques dans un rayon de 60 km.

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5 Commentaires

  1. Comme expliqué dans l’article, le vol à très basse altitude (mode suivi de terrain) cache un avion attaquant aux radars au sol, ce qui permet à l’intrus de lancer une attaque surprise, surtout s’il est équipé d’armes adaptées, comme des missiles de croisière ou anti-radar.
    Cependant, voler à très basse altitude :
    – Cela augmente considérablement la consommation de carburant, diminuant ainsi la portée.
    – Cela limite la perception de la situation et la vue des capteurs (optiques ou radar).
    – Cela limite la portée des armes, notamment des bombes planantes.
    – Cela ne résout pas le problème si le système anti-aérien est relié à un radar aéroporté.
    Il y a donc aussi de sérieux inconvénients au vol à basse altitude. En termes de coût, la meilleure solution serait l’essaim de drones suicidaires, comme le Shahed 136 iranien/russe, à environ 20 000 € pièce. Ainsi, 20 Shahed 136 coûtent moins cher qu’un AGM-88B HARM (High speed Anti-Radiation Missile).
    [Je dois avouer que j’ai utilisé Google Traduction de l’anglais vers le français.]

  2. Low RCS is always an advantage for a fighter. However, it is not sufficient, if there are no suitable weapons. If the only available weapons are bombs, it would not be a good idea to go against an advanced anti-aircraft system, such as the S-400, because you would have to enter the danger zone in order to deliver the bombs. If you could use a stand off weapon, such as the JASSM (Joint Air-to-Surface Standoff Missile) with a range of 370 km for the -A version, then even a good old F-16 could do the job. In any case, it is not imperative to use an aircraft: an effective approach would be a combination of low-cost suicidal drones, with some cruise missiles and a few ballistic missiles, launched in a way to arrive more or less at the same time. More or less this is what Iran did against Israel on the evening of 13 April 2024.

  3. Analyse qui a l’air intéressante mais au-delà de mes compétences pour que je puisse en juger véritablement.
    Et je ne suis pas sûr d’en avoir compris la conclusion.
    Le plus efficace pour défier un S-400 est-ce la furtivité (quel que soit l’avion- ou l’approche à -très- basse altitude (suivi de terrain, quel que soit l’avion) ?
    Merci de vos éclairages et bien cordialement.

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