Donald Trump entend monnayer la protection US bien au-delà du seul effort de défense à 3%

Ce week-end, le nouveau président élu américain, Donald Trump, a réitéré ses déclarations concernant un éventuel retrait américain de l’OTAN, si les européens n’acceptaient de « payer ce qu’ils doivent » aux États-Unis.

Cette menace n’a rien de nouveau, puisque a maintes fois été répétée par le candidat Trump, tout au long de la campagne présidentielle, dès l’hiver 2023. Longtemps, elles furent interprétées comme portant sur la seule augmentation de l’objectif d’effort de défense pour les alliés européens et asiatiques des États-Unis, afin d’atteindre un plancher représentant 3 % de PIB.

Si, cette fois encore, l’objectif de 3 % a été évoqué par le désormais président élu, lors d’une interview donnée ce week-end à NBC News, une seconde priorité, moins avouable, mais certainement beaucoup plus importante dans l’esprit de Donald Trump, est apparue à cette occasion. De toute évidence, celui-ci entend monnayer l’avenir de la protection accordée par les États-Unis, vis-à-vis de leurs alliés, au rééquilibrage du solde commerciale avec des pays.

L’Europe et les alliés des États-Unis dans le viseur de Donald Trump depuis le début de la campagne présidentielle américaines

La protection accordée par les États-Unis à leurs alliés, spécialement dans la région Pacifique et au sein de l’OTAN, a été l’un des principaux sujets internationaux présentés par le candidat Trump, à l’occasion de la campagne présidentielle américaine, débutée à l’hiver 2023, et terminée ce 5 novembre, avec la victoire du candidat républicain.

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6 Commentaires

    • bonjour, cela fait déjà de nombreuses années que nous sommes leurs POTOS (qui est une race de petits chevaux au pays basque) surtout dans la marine nationale ou nos pilotes de l’aero navale font leur formation porte avion aux states et aux coopérations au niveau des porte avions français et américains. jusqu’ici il n’y avait que nos pilotes qui osaient se poser sur PA américains (ce qui n’était pas très complqué pour eux au vu de la taille de PA américains par rapoort au « grand charles ». mais ils ont relevé le défi puisque des super hornet ont fait quelques posé sur notre PA. il faut dire qu’ils ne pouvaient pas admettre que nos pilotes étaient emilleurs que les leurs, hihi.
      dans d’autres domaines de la marine nos amis yankees nous reconnaissent aussi de tres belles capacités, voir de l’admiration, ce qui n’est pas fréquent chez les ricains.

    • La France a le même problème que les Usa vis-à-vis de l’Allemagne: un déficit commercial énorme. L’Allemagne pourrait le compenser en achetant des armes françaises. Mais l’Allemagne a plus besoin du marché américain que du marché français. Et donc vous avez raison. De surcroît, il y a des questions de prestige national non résolus en plus côté Allemagne.
      Du coup, la France a changé de discours vis à vis de l’Allemagne: taxes sur les grosses voitures (malus automobile), tentative de péages poids lourds sur les routes nationales, opposition franche sur les dossiers énergétiques. La pression augmente et ne cessera d’augmenter jusqu’à un retour à l’équilibre commercial.

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