Pour le Chef d’état-major de l’US Air Force, les États-Unis ont, aujourd’hui, besoin de plus d’Air Force, et doivent augmenter les moyens alloués à cette mission, pour faire face à la Chine. C’est en tout cas ce qui ressort d’une tribune publiée par le général David W. Allvin, qui met en garde contre les moyens et la situation de son armée, si elle devait se confronter à la puissante armée populaire de libération chinoise.
Si l’appel à davantage de moyens n’est, en soi, par exceptionnel de la part d’un chef d’état-major américain, la tribune publiée par le général Allvin, sur le site breakingDefense.com, est en revanche beaucoup plus exceptionnelle.
En effet, celle-ci appelle l’opinion publique américaine, à prendre parti en faveur d’une augmentation des moyens de l’USAF, à quelques jours seulement de l’arrivée d’une nouvelle administration, et quelques heures, seulement, après la désignation par Donald Trump, du futur Secrétaire à l’Air Force.
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L’US Air Force à présent au coude à coude technologique avec la Chine
Les progrès réalisés par l’industrie de défense chinoise, ces dernières années, sont reconnus de tous. Comme évoqué à plusieurs reprises, sur ce site, les industriels chinois sont parvenus à passer d’une situation affichant 20 années de retard technologique vis-à-vis de l’occident, en 1990, à une parité technologique presque absolue, en 2020, soit en trente années seulement.

Toutefois, la « présentation en vol », de deux prototypes ou démonstrateurs avancés, respectant à priori les codes de la 6ᵉ génération des avions de combat, le même jour, le 26 décembre 2024, fut un véritable choc, tout au moins pour la sphère publique.
En effet, pour la première fois, Pékin semblait prendre l’ascendant technologique sur l’Occident, en général, et les États-Unis, en particulier. Depuis, la dimension dramatique de cette révélation, a été atténuée par de nombreuses déclarations, indiquant que le Pentagone n’avait pas été surpris par le vol de ces deux appareils, dont le développement serait suivi de près, mais plutôt par la mise en scène orchestrée par Pékin à leur sujet.
L’US Air Force a par ailleurs indiqué que les premiers démonstrateurs du programme NGAD, auraient quant à eux effectués leurs premiers vols dès le début de la décennie, ce qui avait, il est vrai, été annoncé par Will Roper, lorsqu’il dirigeait les acquisitions de l’Air Force.
En d’autres termes, la Chine ne serait pas « en avance », vis-à-vis des États-Unis, et les chefs politiques et militaires de l’US Air Force, ont par ailleurs affirmé que le pays disposait toujours d’une certaine avance technologique dans le domaine aéronautique, vis-à-vis de la Chine, même s’il était à présent possible que les chasseurs de nouvelle génération chinois entrent en service avant les modèles américains.

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