vendredi, septembre 5, 2025

Quelles stratégies pour la défense française, face à la déferlante allemande à venir en 2030 ?

Alors que le sommet de l’OTAN de La Haye se rapproche, l’avenir de la Défense française demeure encore particulièrement flou. Ainsi, là où Berlin multiplie les annonces afin d’anticiper les transformations radicales à venir pour ses armées et son industrie de défense, en application de la hausse des dépenses de défense qui seront avalisées par ce sommet, Paris, de son côté, reste, à son habitude, très discret à ce sujet.

De fait, aujourd’hui, la posture française, à un mois de ce sommet historique pour l’avenir de la sécurité en Europe, demeure officiellement identique à ce qu’elle était il y a un an, tout au moins dans l’attente de la publication de la Révision 2025 de la Revue stratégique 2022, et des conséquences budgétaires et programmatiques qu’elle engendrera.

Dès lors, il est possible de se montrer inquiet et anxieux face au mutisme des autorités françaises, lorsque Berlin multiplie les annonces visant à faire de la Bundeswehr la première armée conventionnelle en Europe, de l’industrie de défense allemande un substitut potentiel à l’industrie américaine, y compris en se dotant d’un mécanisme proche du FMS, et de l’Allemagne, comme pivot stratégique de cette défense européenne.

Pourtant, nonobstant les décisions et arbitrages qui seront pris par l’exécutif français dans les semaines à venir à ce sujet, la France, ses armées et son industrie de défense disposent, elles aussi, d’atouts exclusifs pour contenir cette déferlante allemande qui se dessine en Europe, et pour garantir la pérennité et la sécurité de son outil de défense, au-delà de la recomposition globale qui se profile.

Le budget des armées françaises devrait atteindre 100 Md€ en 2030, si la France respecte l’objectif d’effort de défense de 3,5% PIB

Le postulat qui détermine l’évolution des armées, de l’industrie de défense et des ambitions allemandes de prendre le leadership en Europe sur les questions de défense et de sécurité collective repose sur la quasi-certitude, à présent, que les membres de l’OTAN entérineront un accord visant à augmenter, pour chacun d’eux, leur effort de défense jusqu’à un plancher de 3,5 % du PIB, en 2030, conformément aux exigences de Donald Trump pour maintenir la protection stratégique américaine sur l’Europe.

SNA Tourville et FDI lors essais à la mer naval Group

Avec un PIB de 4 300 Md€ aujourd’hui, l’Allemagne consacrera donc 160 Md€/an à la Bundeswehr en 2030, en devenant le troisième pays au classement mondial des investissements de défense.

Ce faisant, le budget de la Bundeswehr sera presque multiplié par 2,5 par rapport aux 63 Md€ de 2025, lui offrant d’immenses capacités d’investissement et de recrutement pour, effectivement, viser la position de leader en Europe dans le domaine des forces conventionnelles dédiées au théâtre européen.

En outre, cette hausse budgétaire permettra d’accroître, là encore de façon considérable, les investissements fédéraux dans l’industrie de défense allemande, pour la propulser, elle aussi, en position de leadership sur le Vieux Continent.

Les récentes déclarations de Boris Pistorius, le ministre de la Défense, et de Friedrich Merz, le nouveau chancelier allemand, indiquent que l’Allemagne se prépare, à présent, à remplacer en grande partie les armées américaines (qui devraient fortement diminuer en nombre) dans le schéma de défense européen, et que son industrie de défense s’apprête, elle aussi, à profiter de cette réorganisation globale.

Considérant les moyens budgétaires et industriels du pays, ainsi que sa position centrale sur le continent, on peut donc raisonnablement craindre que la dynamique lancée outre-Rhin vienne en grande partie effacer le rôle de la France, de ses armées et de son industrie de défense en Europe, ce qui pourrait même, à terme, représenter une menace pour la pérennité de cette industrie, aujourd’hui sur la seconde marche du podium mondial des exportateurs d’armement.

Ce serait cependant ignorer les atouts, eux aussi exclusifs, dont dispose la France, ses armées et son industrie de défense dans ces domaines, ainsi que l’obligation qui sera également faite à la France, lors du sommet de La Haye, de porter son effort de défense à 3,5 % de son PIB, soit autour de 100 Md€, en 2030. Or, comme nous le verrons, 100 Md€/an pour les armées françaises ne sont guère éloignés, en termes d’effets militaires et industriels, des 160 Md€/an de la Bundeswehr…

La question de la soutenabilité budgétaire de l’augmentation de l’effort de défense, souvent mal posée en France

Avant toute chose, il est indispensable, une nouvelle fois, d’aborder la question de la soutenabilité, pour les finances publiques françaises, d’une hausse aussi importante, représentant 45 à 50 Md€ supplémentaires par an d’ici à 2030, soit 1,5 % du PIB.

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30 Commentaires

  1. Bonjour,

    Félicitations pour vos articles pertinents et les commentaires :

    Je ne comprends pas :
    On passerait de 2% du PIB aujourd’hui à 3,5% en 2030, soit + 75% en 5 ans, et on ne serait pas capable avec cela d’avoir à terme en 2035 + 50% en quantité de munitions, matériels, et équipements pour 2035 ?
    Soient par exemple (en maintenant ou en renforçant à minima la composante terrestre puisque l’Allemagne et la Pologne formerait un « glacis » dans ce domaine) :

    – dissuasion nucléaire et son ajustement pour « couvrir » l’UE et l’Europe libre : +10%.

    – + 100 avions de chasse et tout ce qui va avec. +30% (projection et défense).

    – + 100 batteries de défense aériennes pour couvrir le territoire et les 8500 cibles potentielles et qq milliers de drones. +1000% (défense anti-aerienne efficace et contre offensive de saturation).
    Ok ici très gros effort

    – + 80 000 tonnes (+20%) avec plusieurs bâtiments de combats de haute mer (projection et défense du vaste domaine maritime (je ne parle d’un 2iem pan, trop vulnérable par rapport au gain stratégique et opérationnel).

    Merci.

  2. Je vais peut-être un peu refroidir l’enthousiasme ambiant, mais le plus gros défi reste le facteur capacitaire de monté en charge de notre BITD.
    Quand on voie les délais de fabrication d’un SAMP/T MAMBA ou le coût de nos missiles lié au manque d’automatisation de leur fabrication.
    Sans doute faudra-t-il faire des arbitrages fort dans les ressources de l’état en regard des priorités nécessaire à la sécurité de la Nation elle-même.

  3. en mer quand on voit venir une déferlante, l’on met le bateau face à la vague et on pousse les machines , pour encaisser le paquet. he bien c’est pareil, faut pas biaiser avec les deutch, faut les prendre bille en tête et pas se laisser faire, sinon tu te feras rouler dans la farine ou dans la vague, et la t’es mal…

  4. Une vision un peu moins négative en effet.
    2 remarques
    Les points forts incontestables de la BITD Allemande sont les chars et les systèmes de type Sky ranger essentiellement destiné à un corps de bataille mécanisé alors que pour le reste il y a beaucoup de concurrents (missiles)ou meme des situations où ils sont en rattrapage Ils faut 15 ans pour reconstruire une BITD et sans surprise la force de l’industrie des poids lourds et la compétence historique en chars et Gepard/flakpanzer. se vérifie

    Votre analyse économique sur le retour de l’investissement Defense est exact en statique mais pas vraiment en dynamique.Dans une industrie à cycle long le délai commande/facturation nécessite des fonds de roulement (2/3ans de chiffre d’affaire soit des dizaines de Mrds)qui devra être financé par l’emprunt
    In fine des finances saines sont nécessaires pour emprunter
    C’est le manque de liquidités,de fonds de roulement,qui conduisent aux faillites pas des ventes en berne (à terme si rien n’est fait oui bien sûr)
    Il faudra donc toujours une allocation de nos ressources même si votre analyse est juste

    • Au sujet du décalage entre investissement et retour budgétaire (déjà abordé plusieurs fois), il ne faut pas oublier que les mesures d’accompagnement de la hausse des crédits de défense en décomptant, temporairement, du déficit de calcul, tous les investissements excédant 1,5 % pib (c’était 2% initialement mais l’Italie, l’Espagne et la Belgique ont gueulé…) mais cette mesure est aussi au cœur de la stratégie de retour à l’équilibre budgétaire de Berlin qui, bien davantage que nous, ne veulent pas voir filer nos deficits

  5. Parmi les atouts géostratégiques de la France, on peut souligner qu’au sein des ports du range nord, seul Le Havre est positionné en amont du Pas de Calais. Ce dernier, facile à miner, pouvant ainsi limiter l’accès à Hambourg, Rotterdam, Anvers et Dunkerque.

  6. Des suggestions et observations qui me semblent pertinentes et de bon sens. Avec un peu d’intelligence émotionnelle on pourrait même se mettre d’accord avec nos principaux partenaires pour coordonner nos stratégies.

    Juste une remarque sur la capacité de projection amphibie : il me semble qu’une paire de LHD porte-drones restent intéressants et nécessaires, mais devraient être complétés chacun par une paire de navires d’appui : 2 pièces de 155mm, et un emport significatif de missiles de frappe et drones, plateforme hélicoptère à l’arrière et radier pour faire opérer une paire de patrouilleurs catamaran lance-missiles rapides et furtifs proche des « Skjold » norvégiens. (un groupe amphibie pourrait faire rayonner 4 patrouilleurs – capacité très utile dans de nombreux environnements)

    • Merci de demander. Cela avance bien, mais j’ai un peu fait évoluer les ambitions à la hausse.
      Aujourd’hui, le moteur tactique fonctionne : la carte est créée dynamiquement, avec différents types de terrains, des routes et des coupures humides de taille variable.
      Les unités sous le contrôler du joueur, et des différentes factions non-joueur, s’instancient correctement, se déplacent et font évoluer leurs paramètres propres, comme attendu.
      Les tours et les rounds entre les différentes factions se suivent correctement (je teste avec 4 factions : France -> joueur, Estoniens -> ia alliée, Russie -> ia ennemie, réfugiés -> ia neutre)
      La détection fonctionne bien, mais cela a été difficile à bien caler car nous sommes dans un modèle en triple aveugle (mes unités, mes alliés, mes ennemis)
      Avec les coupures humides, le Pathfinding a été assez touchy à réaliser, mais il fonctionne a présent.
      Maintenant, j’attaque le second volet, c’est-à-dire l’intégration des IA, qui reposeront sur de véritables moteurs IA évolutifs et dotés de machine learning, et pas de simples ia procédurales scriptées, comme c’est le cas de presque tous les wargames commerciaux.
      Je ne veux pas trop en dire, mais si j’arrive à faire ce que je veux, ce sera vraiment exceptionnel.
      Après, il restera à mettre en place les interfaces IHM, puis, enfin, à intégrer la logique métier (combats, logistique, transport, capacités hors carte, génie, guerre électronique, drones etc…)
      Paradoxalement, ce sera probablement le plus simple, et le plus rapide, car l’ensemble des modèles sont déjà rédigés.

  7. Bonjour M. Wolf. Merci pour votre analyse pertinente et éclairante.
    Comme pour les centrales nucléaires, il est clair que la stratégie allemande va être de tenter de faire mordre la poussière à notre BITD. Avant d’être nos partenaires, les Allemands sont des concurrents sans états d’âme. Ils ont réussi leur coup avec la captation de la filière aéronautique civile : initialement le leader était Sud Aviation, qui est devenu Airbus. On sait que Airbus est désormais dirigée par l’Allemagne et que nous ne sommes plus que des sous-traitants. Ils ont tenté le coup et presque réussi avec Ariane espace. Mais comme ils sont dans l’incapacité d’imaginer un successeur récupérable, ce programme va s’achever et l’Europe sera sur le carreau.
    Ils ont tenté le coup avec le nucléaire civil; et fort heureusement pour nous ce fut un échec.
    Lorsque les allemands parlent de coopération industrielle, c’est surtout pour entraver la concurrence, et surtout pas pour faire aboutir le programme : ainsi pour le SCAF (Merci Dassault d’avoir su mettre le holà), ainsi pour le MGCS (les blindés).
    Nous devons donc nous maintenir à l’écart de ce partenaire mortifère et avancer dans les domaines où nous sommes des référents. Et tout d’abord le domaine maritime et sub-maritime. Il faut se rappeler les fortes paroles de Richelieu : « les larmes de nos souverains ont le goût salé des mers qu’ils ont oubliées ». C’est par le maritime, militaire et civil, que la France maintiendra son rôle. Les blindés et les masses de soldats pèsent peu lorsque la maîtrise des mers n’est pas assurée. C’est par la maîtrise des mers -et sans déployer des forces terrestres -sauf à Waterloo- que la GB a su maintenir son leadership. C’est par la mer que la France assurera sa souveraineté et maîtrisera son destin. La mer et le grand large. … En plus, nous pourrons compter sur un allié intangible, la Grande Bretagne qui n’hésitera pas à embarquer avec nous (c’est le cas de le dire) lorsqu’elle constatera la montée en puissance de l’armée de terre allemande. Rappelons-nous de la parole de Clemenceau : « L’Allemagne, ce pays qui a 20 millions d’habitants en trop… »

    • Bonsoir,
      Le problème est que la France n’est pas une île et que nous ne devons rien négliger.
      En 1870 par exemple, nous avions bloqué tous les ports du futur Empire Allemand et nous avons pourtant perdu !
      Mais je rejoins votre point de vue, notre rôle est de développer considérablement notre Marine, Aviation, dissuasion, capacité de projection pour défendre notre Outre Mer de l’appétit chinois.

      • Parmi les 11 scénarios de conflit que l’École de guerre instruit actuellement et qui pourraient affectés les forces françaises et la sécurité de la France, sept impliquent l’outre-mer, deux l’Est européen (invasion des pays baltes et effondrement de la Biélorussie), et deux l’espace et la cyberguerre.
        Aucun ne concerne une invasion de blindés venant de l’est, dont les premiers objectifs seraient la captation par la Russie de l’espace de l’ancien pacte de Varsovie.
        Pour faire face aux sept scénarios qui pourraient avoir lieu en « outre-mer » (guerre algéro-marocaine, effondrement du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Sahel en général, embrasement en Iran et au Moyen-orient, envahissement de Taiwan et menaces sur la Nouvelle calédonien, tentative russo-malgache sur Mayotte et les Iles éparses), ce dont nos forces auront besoin c’est de disposer d’un équipement militaire naval et aéro-naval puissant, et non de blindés. A savoir et d’urgence au minimum 3 frégates, un ou deux SNA et un deuxième groupe aéronaval, soit un investissement de 20 milliards d’€, dont 15 milliards financés par le retour de cette somme dans les finances publiques. Un ttel investissement écarterait donc la possibilité de renforcer la dissuasion nucléaire avec la construction d’un 5ème SNLE. D’où l’ardente nécessite de construire une architecture de sécurité fondée sur un rapprochement étroit des forces nucléaires française et britannique. Je ne suis pas particulièrement anglophile, mais je dois constater que nos intérêts et les intérêts britanniques convergent puissamment.
        Plutôt donc que de tenter de créer des collaboration-bidon avec les allemands, mieux vaudrait relancer la coopération avec nos voisins d’outre-manche. Ceux-ci nous ont déjà démontré leur ouverture à notre égard : il faut se rappeler que c »est Churchill qui a réussit à convaincre Roosevelt ne ne pas envahir la France en 1944 et de ne pas a considérer comme un territoire ennemi, mais un pays allié (ce qui ne l’a pas empêcher de faire bombarder durement des villes et des ports français). L’histoire ne se répète jamais, certes, mais elle ne doit pas être oubliée….

        • bonsoir, pendant la guerre froide, nous avions 6 SNLE et les britannniques autant , soit 12 navires. ceci permettait d’en tenir à la mer 4 en permanence. face aux russes la posture était dissuasive! pourquoi ne pourrions nous pas revenir à ce format ce qui mettrait la pression sur les russes. comme nous relançons la contruction de nos nouveaux snle, les 2 en plus ne couterons pas si chers puisque les frais d’étude sont les mêmes pour 4 ou 6. bien sur il faudra revoir le format du nombre de têtes nucléaire, mais le problème sera le même avec les ASMPA embarqués sur rafale. de plus avec 2 navires à la mer l’on ne serait pas obligé d’avoir double équipage sur chaque navire, du fait d’avoir plus d’unités disponibles. ce problème de double équipage est le même sur les autres sous marin ou frégates , du fait du manque de coques disponibles, l’on fait naviguer plus les bateaux, et ils s’usent plus vite. bon vous mme direz comme cela on les changera plus vite, c’est pas sur ?

        • Merci de rappeler de manière concrète qu’il y a bien d’autres sujets de préoccupation qu’un potentiel front de l’est. Toutefois un minimum de forces expéditionnaires équipées de blindés chenillés fortement protégés pourra s’avérer nécessaire pour obtenir un impact durable sur ces théâtres d’opération. Masse inférieure à 50 tonnes, forte puissance de feu et prix abordable.

      • Mille excuses pour quelques fautes d’ortho dans mon message ci-dessous, et un oubli.
        -…affecter…réussi…empêché.
        Un oubli : le scénario d’un conflit aéronaval entre Turquie et Grèce, dont nous sommes le deuxième partenaire de sécurité après les USA (mais on peut parier que de ce conflit, l’Oncle Sam ne se mêlera pas, disposant de la base stratégique d’Incirlik en Anatolie)

  8. Pour reprendre votre article précédent plutot que courir apres le points fort de l’allemange (Char, …) , la France devrait pousser son avantage vers les points couverts par les USA en Europe, (Renseignement, espace, logistique…), ce qui la rendrait indispensable comme l’est aujourd’hui les USA. Autre point on devrait profiter du budget de l’armée associé au budget de France emploi pour diminuer le chomage des jeunes et améliorer leur formation (17,2 % des actifs âgés de 15 à 24 ans sont au chômage) en proposant un recrutement sur court/moyen temre (1 à 2 ans) , pour donc diminuer le chomage et proposer sur le marché civile des jeunes mieux formés.

  9. Mais pourquoi donc on a pas laissé les Russes (Soviétique a l’époque) dépecer la Germany a l’issu de la 2eme Guerre mondiale !!!!

    Ceci n’est pas le message d’un trool ou autre partisan de poutine.
    MAIS si on les lassait opérer et mettre en coupe / tranche les pays Baltes/Pologne, on pourrait régler le problème de ce « voisin » à savoir annexion et Francisation de la Rhénanie , indépendance de la Bavière et morcellement de ce qui reste de la Germany.

    ps: comme remarqué, je ne parle pas du pays qui reste l’ennemi naturel de la France ..
    Mais uniquement de la Germany 😉

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    • Pas d’inquiétude, je disais hier que les Allemands de souche ne représenteraient plus que 18 millions d’ici trois siècles, je ne me souviens plus de la source par contre, je ne suis pas un éditorialiste chevronné comme Monsieur Wolf…
      Le reste, et bien nous aurons un melting-pot de diverses nationalités qui ne s’entendront sans doute pas et pourrait amener à un morcellement du pays comme au temps du Saint-Empire Romain Germanique pour votre plus grand plaisir !
      Mais bon, ce qui est bien avec les Allemands c’est que nous les connaissons alors que si cette uchronie venait à se réaliser, ce serait l’incertitude totale.
      Alors profitons du moment présent et faisons avec ou sans eux suivant nos intérêts.

  10. enfin une bonne nouvelle pour finir la semaine, c’est toujours mieux de partir le vendredi content, même en retraite. bon à vrai dire je partage votre analyse sur ces points, pour une fois hein? sur plusieurs produits nous sommes déjà plus pointus que les allemands, et pour la partie chars et blindés c’est peine perdue. on ne peut pas être premiers partout. vous ave de bonnes idées sur les remplaçants des porte hélicopteres, à creuser. NG s’est toujours démarqué par des produits innovants et moins chers, continuons à leur faire confiance, ils sont bons, croyez moi. je pense qu’ils nous étonnerons encore dans les années qui viennent, ils ont le vent en poupe et en bretagne on maitrise le zef. bon week-end à tous et rendez vous pour de nouvelles aventures avec le capitaine fabrice.

    • Ah tiens ! Un Breton ?
      Un de mes enfants vient justement d’intégrer l’Ecole de Maistrance, elle a entendu l’appel de Macron apparemment…
      Elle me disait en soirée que les rues de Brest étaient un peu perturbées par LFI et islamogauchistes assimilés, avec des banderoles incitants les jeunes à refuser la militarisation.
      L’ennemi vient parfois de l’intérieur aussi…

        • Oui effectivement elle a mentionné la présence de pro palestiniens.
          Le personnel masculin avec qui elle déambulait dans une rue, et reconnaissable à la coupe de cheveux réglementaire, a dû se réfugier dans une boutique préventivement pour éviter de se faire agresser. Moi qui avait déconseillé à ma fille la fac pour ne pas fréquenter ces fanatiques de gauche…
          Bon, on ne va pas gâcher un Mcdn pour ça…

          • quoique quelque fois taper du poing sur la table fait du bien (pas au poing la table est dure) mais moi qui ai 4 filles quelques fois cela remet les gendres à leur place, non mais ! piou zo metz aman (je ne suis pas sur de l’ecriture j’ai fais breton en douce en ecoutant les parents quand ils ne voulaient pas que l’on les comprennent, mais bon c’était une autre époque. je vous rassure je blague j’aime et mes filles et mes gendres, même s’il y en a un qui en tant que marin n’est jamais monté sur un bateau (quel con il ne sait pas ce quil a perdu)

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