Au Canada, la visite de Boris Pistorius a mis en avant la cohésion alliée dans le Haut-Nord et l’Atlantique Nord. Selon le BMVg (ministère fédéral de la Défense, Allemagne), l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord reste vigilante et capable d’agir dans cette zone. Et d’ajouter sans détour. « La présence de l’OTAN dans le Haut-Nord est à la fois vigilante et capable d’agir, démontrant l’unité et la réactivité alliées dans une zone stratégique. » Ce signal politique vise la coordination des efforts face aux sous-marins russes. Il met en scène Berlin, Ottawa et Oslo comme pilier commun d’un verrou maritime. Cette convergence place le Canada au cœur d’un dispositif qui s’étend de l’Arctique à l’Atlantique.
Dans ce contexte, l’Allemagne, le Canada et la Norvège renforcent l’interopérabilité navale et la capacité de réaction en mer froide. La priorité porte sur la détection, la poursuite et la dissuasion des sous-marins qui cherchent des brèches dans la surveillance alliée. Cette dynamique renforce la posture de l’OTAN, qui relie défense du flanc nord et sécurité transatlantique. La visite de Pistorius apparaît donc comme un catalyseur de cette cohérence, avec un accent sur la coordination opérationnelle. Elle prépare des réponses alignées aux vulnérabilités maritimes identifiées, du Groenland à la mer de Norvège. Elle installe un cadre politique où les trois capitales affichent une boussole commune crédible et lisible par Moscou.
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