Le Portugal a retenu la FREMM Evo de Fincantieri pour renouveler ses frégates, dans un montage adossé à la fenêtre européenne Security Action for Europe, SAFE. L’appel d’offres vise à remplacer des unités d’environ 3 000 tonnes par des bâtiments de 4 000 à 6 000 tonnes, jusqu’à six au total, en partant d’une cible initiale de deux à trois navires. L’arbitrage oppose une FREMM Evo de grand gabarit et des exigences portuaires lourdes, à une FDI plus compacte, prête à l’emploi et centrée sur la défense aérienne et antimissile intégrée. La répétition d’échecs récents de la FDI en Europe interroge désormais la stratégie produit de Naval Group.
Sommaire
Pourquoi le Portugal a basculé vers Fincantieri malgré la FDI
Lisbonne a tranché pour la FREMM Evo italienne afin de remplacer ses classes Vasco da Gama et Bartolomeu Dias, dans un calendrier porté par des financements européens. Selon InfoDefensa, cette orientation s’inscrit dans un plan d’acquisitions mobilisant des prêts SAFE et succède à une déclaration d’intentions de coopération industrielle signée fin novembre entre les ministères de la Défense des deux pays. L’enjeu porte sur la modernisation d’unités âgées de plus de trente ans, avec un effet structurant sur la décennie navale portugaise et ses infrastructures d’accueil.
Accédez à l’analyse complète
Cet article est réservé aux abonnés Meta-Defense. L’abonnement vous donne accès à l’ensemble des analyses, dossiers et décryptages publiés sur le site.
Aucun engagement. Votre soutien finance une information indépendante et spécialisée défense.
En quoi là FREMM EVO est supérieure dans la lutte asm d’ailleurs ?
Si cela se confirme, il faudrait quand même se poser des questions.
La FDI devait se vendre comme des petits pains.
Avec la Norvège, on l’a donnait vainqueur, presque pareil au Portugal.
Au final, on se fait avoir par des navires plus lourds.
Quelles questions nous ne nous sommes pas posées ?
Ca devient rageant.
Félicitations à Jean-Louis Le Drian, qui a flingué le programme FREMM pour faire la FDI, au motif qu’il fallait faire tourner les bureaux d’études et avoir un bâtiment plus vendables sur le marché export.
Il était prévisible dès le début qu’il était plus rationnel de jouer sur l’effet de sérier, que des coques de 6000t ont plus de potentiel d’évolution que des coques de 4000, et qu’enfin on pouvait tout à faire faire bosser les bureaux d’étude sur une « super-FREMM » ou un modernisation à mi-vie à base de Seafire. Au final, on a loupé une opportunité d’avoir une flotte de surface performante, peu chère et homogène.
Je ne pense que du bien de la FDI: pour sa taille, c’est un bâtiment remarquable. Le problème est bien avec la stratégie industrielle.
La FDI est conçu à l’origine pour être modulable de manière à ce qu’un tronçon de coque puisse être intégré au centre du navire, pour une rallonge d’une dizaine de mètres ce qui pourrait l’amener à 5000 tonnes. D’une part…
D’autre part, je reste persuadé que nous avons fait une terrible bourde en bloquant le compteur à 8 FREMM. Elles auraient pu évoluer aussi.
Et puis encore un grand merci à nos politiciens de pacotilles, ces incapables qui donnent une image désastreuse de la nation et je suis certain que c’est cela que nous payons dans nos échecs à l’exportation, du moins en Europe.
Le parlementarisme à la française ça suffit.
Il faut réformer cette méthode de gouvernance, j’ai la rage qui m’envahit !
j’avouee n’avoir jamais entendant cette histoire de tronçon supplémentaire sur FDI. C’était effectivement une rumeur qui circulait sur les FREMM mais qui etait totalement fausse. Ajouter un tronçon, c’est tout sauf simple, ca change le centrage, les besoins de propulsion, tout un tas de parametres dans le spectre EM et Ac… je dirais que je suis sceptique.
C’est du french bashing pure et simple, quand on voit les travaux necessaires pour mettre en branle les Fremm EVO. Y a fort a parier qu’ils sont pas prêt d’avoir leur coque