lundi, décembre 15, 2025

[Flash] IG Metall et Airbus exigent la scission du NGF, mais effleurent à peine le potentiel d’un programme de programmes

La lettre publique signée par des responsables d’IG Metall et des représentants d’Airbus relance l’hypothèse d’un développement parallèle de deux NGF au sein du FCAS, tout en maintenant l’engagement formel de la France, de l’Allemagne et de l’Espagne au programme. Ce déplacement du débat, qui inscrit une revendication sociale dans un dossier programmatique, réactive une option déjà discutée dans les analyses Meta‑Defense : transformer le SCAF en un « programme de programmes » centré sur un socle numérique et des standards partagés. Les enjeux sont clairs : sans garde‑fous normatifs et financiers, la duplication provoquerait des surcoûts et affaiblirait l’attrait export européen.

SCAF enlisements et calendrier resserré rendent le programme de programmes incontournable

Depuis 2017, le Système de combat aérien du futur (SCAF), ou Future Combat Air System (FCAS), s’enlise depuis 2017 dans des désaccords relatifs au partage industriel, à la gouvernance et au leadership du New Generation Fighter (NGF). Les compromis successifs ont entretenu une fragilité de fond, nourrissant une défiance persistante entre maîtres d’œuvre. Au final, des accords à courte vue n’ont jamais réglé les points durs, au risque d’emporter l’ensemble. Cette impasse structurelle explique que l’idée d’une réarchitecture ressurgisse régulièrement, non par effet de mode, mais faute d’un consensus durable sur l’avion lui‑même.

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4 Commentaires

  1. @Fabrice Wolf
    L’option E-SCAF semble en effet la dernière chance, pour conserver un semblant de coopération franco-allemande. Un cloud commun, et deux appareils. Mais si l’idée est séduisante, quid du fait que le cloud de combat est aujourd’hui une brique du SCAF sous gouvernance allemande, sans participation française ? Et comment passer outre le fait que l’Allemagne a attribué en 2023 le marché pour l’architecture de ce cloud à un consortium mené par l’américain IBM ?

    Comment surmonter cette situation inacceptable, qui expose le SCAF, futur porteur de la dissuasion nucléaire aeroportée, à la menace des lois extraterritoriales américaines ?…

  2. Bonsoir Fabrice , je ne suis pas sûr de tout comprendre dans votre article mais il
    Me semble avoir lu et entendu que les allemands voire même en coopération avec d’autres nations européennes n’étaient pas capables de faire un avion de combat nextgen style SCAF sans certaines compétences uniquement détenues par la France et plus particulièrement dassault et safran.

    Pourriez vous m’éclairer ?

    • Ce dont on est sûr, c’est que développer un moteur prendrait beaucoup trop de temps si l’industrie allemande devait faire seule. Pour le reste, je serais plus prudent. Peut-être ne seraient-ils pas capables de concevoir un avion aussi optimisé que dassault ou Saab, car ils ne l’ont jamais fait tout seul et manquent d’expérience et de retours dans ce domaine. Mais on pensait ça d’eux au milieu des années 70 concernant les sous-marins, et ils ont fait le 209, qui s’est vendu 4 fois mieux en 15 ans que tous les modèles de sous-marins français de 1950 à 1990. Donc, je recommande la prudence quant aux jugements de trop péremptoires))

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