Depuis les premiers travaux dans le domaine des systèmes d’interception de missiles balistiques, le Pentagone investit pas loin de 350 Md$ dans ce domaine spécifique destiné à protéger le sol américain, et dans moindre mesure, certains de ses alliés, contre des frappes de missiles balistiques potentiellement nucléaires. Depuis quelques années, le sujet s’est trouvé revitalisé par la résurgence des menaces stratégiques venues de Russie, de Chine mais aussi de Corée du Nord, disposant désormais de missiles balistiques certes intercontinentaux, mais aux capacités opérationnelles bien inférieures aux derniers modèles de missiles ICBM et SLBM russes et occidentaux. Pourtant, selon un rapport rendu public par la American Physical Society, une association regroupant de nombreux physiciens américains, les capacités actuelles de cette défense anti-missile US, et celles qui seront en service dans les 15 prochaines années, seraient dans l’incapacité de protéger le sol américain d’une attaque par missile balistique, y compris menée par la Corée du Nord et ses systèmes de génération antérieure.
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