L’artillerie à longue portée est devenue un enjeu opérationnel critique pour le armées modernes, son efficacité dans les conflits de haute intensité ayant été largement démontrée en Ukraine. Et dans ce domaine, les systèmes modernes, comme l’HIMARS de l’américain Lockheed-Martin ou les Tornado S et G russes, apportent une plus-value considérable sur les systèmes plus anciens, notamment du fait d’une précision et d’une portée sans commune mesure avec les systèmes de génération antérieure. En occident, seuls les Etats-Unis disposaient d’un savoir-faire avéré dans le domaine, ces derniers ayant développé le M270 MRLS entré en service en 1980 comme une réponse aux Grad et Smerch soviétiques.…
Lire l'ArticleCatégorie : Roquettes
Taïwan commande 18 systèmes HIMARS supplémentaires à Lockheed-Martin
A l’instar des Mirage lors des guerres israélo-arabes et des bombes guidées laser de la guerre du Golfe, la guerre en Ukraine a fait apparaitre des stars du marché international de l’armement, comme le drone TB2 turc, le canon Caesar français ainsi que le système d’artillerie à longue portée HIMARS de l’américain Lockheed-Martin. Le fait est, alors que le système n’avait été commandé, hors Etats-Unis, que par 5 forces armées pour moins de 80 exemplaires avant le 24 février 2022, il a depuis été commandé par 6 nouvelles armées dans le monde, pour plus de 70 unités, sans compter la commande potentielle polonaise qui sera…
Lire l'ArticleAprès les Pays-Bas, le système d’artillerie à longue portée israélien PULS pourrait séduire l’Espagne
Il y a quelques jours, l’Armée de Terre Espagnole a annoncé qu’elle entendait obtenir, dans le cadre de la modernisation de ses capacités d’artillerie, 12 systèmes d’artillerie à longue portée de sorte à armer deux batteries au sein du Grupo de Artillerie Lanzacohetes de Campaña (Groupe d’artillerie lance-roquettes de Campagne) ou GALCA. Pour les forces espagnoles, comme pour une majorité de forces armées en Europe, il s’agit de renforcer les capacités d’engagement en matière de haute intensité, et de renforcer les capacités de frappe dans la profondeur du dispositif adverse, dont l’efficacité a été démontrée en Ukraine, surtout lorsque les forces aériennes ont été, quant…
Lire l'ArticleLa France va-t-elle s’engager dans le développement d’un système d’artillerie à longue portée ?
S’il est un équipement qui a démontré toute son utilité sur les champs de bataille ukrainiens, c’est incontestablement l’artillerie à longue portée, et plus précisément les systèmes lance-roquettes comme le fameux HIMARS américain mais également les Grad, Smerch et autres Tornado S et G employés par les deux belligérants. Capables de frapper sur des délais courts dans la profondeur du dispositif adverse, ces munitions sont à la fois précises, rapides et difficiles à intercepter par la défense anti-aérienne. En outre, pouvant être mis en oeuvre, pour les plus avancés d’entre eux, de façon relativement éloignée de la ligne d’engagement, ils souffrent d’une attrition relativement faible…
Lire l'ArticleLes Pays-bas se tournent vers les Etats-Unis et Israel pour se doter de capacités de frappe à longue portée
Depuis le début de l’agression russe contre l’Ukraine, les Pays-bas ont été l’un des pays européens ayant le plus fait évoluer sa posture défense. Dès le mois de Mai 2022, Amsterdam annonçait une hausse de 5 md€ de ses investissements de défense, soit une croissance de 40%, pour atteindre dès 2024 un effort de défense supérieur à 2% du PIB du pays, là ou il n’était que de 1,41% en 2021, et qu’il était envisagé en 2020 de décrocher de l’objectif de défense OTAN. Deux mois plus tard, en juillet, les autorités néerlandaises publiaient un nouveau Livre Blanc très ambitieux, prévoyant outre la hausse de…
Lire l'ArticleLe système d’artillerie mobile HIMARS portera à 1000 km dans les années à venir
Avec le CAESAR, le TB2 et le Javelin, le système d’artillerie mobile HIMARS a été l’une des grandes révélations opérationnelles de la première année de guerre en Ukraine. Armé de 6 roquettes M30 ou M31 d’une portée allant de 15 à 90 km, ce système monté sur un camion 6×6 est à la fois très mobile grâce à ses 290 cv pour une masse de seulement 16 tonnes, et très efficace contre les lignes arrières de l’adversaire, grâce à sa grande précision et la puissance destructrice de la tête militaire des roquettes. L’HIMARS peut également mettre en oeuvre la munition Ground Launch Small Diameter Bombe,…
Lire l'ArticleAprès l’Iran, la Russie va-t-elle aussi moderniser les armées nord-coréennes ?
Depuis le cessez-le-feu de Panmunjeom signé le 27 juillet 1953, la péninsule coréenne est restée l’un des points de tension les plus intenses de la planète. La nucléarisation de Pyongyang, à partir du premier essai réussi d’une arme nucléaire nord-coréenne le 9 octobre 2006, puis d’une première bombe à hydrogène en janvier 2016, a considérablement fait évoluer le statut de ce conflit gelé mais non terminé en l’absence d’armistice officielle. Toutefois, si les armées nord-coréennes alignent des forces considérables, avec prés de 1,3 millions d’hommes sous les drapeaux, 600.000 réservistes, plus de 4000 chars, 2500 véhicules blindés, 8000 systèmes d’artillerie ou encore 500 avions de…
Lire l'ArticleDes HIMARS pour l’Armée de Terre, symptôme d’un défaut de pilotage de la BITD ?
A l’instar de nombreux autres domaines, l’artillerie à longue portée, représentée par seulement 13 Lance-Roquettes Unitaires (dont 8 sont effectivement opérationnels) au sein de l’Armée de terre française, a été largement réduite au cours des années 2000 et 2010, sous couvert d’une perception majoritaire selon laquelle la menace d’engagements dits de haute intensité était révolue, et que la force aérienne était, à elle seule, susceptible d’apporter ces capacités de frappe dans la profondeur. Dans ce domaine, les enseignements émanant des 8 premiers mois de la guerre en Ukraine montrèrent que cette capacité s’avérait décisive, alors qu’une grande partie de la force aérienne était neutralisée par…
Lire l'ArticleL’industrie de défense russe à la peine face à la pression opérationnelle en Ukraine
Depuis le début de l’agression russe contre l’Ukraine, de nombreuses sources se sont faites l’écho d’importantes difficultés rencontrées par l’industrie de défense russe. Qu’elles soient ou non contestées, force est de constater que les déploiements de materiels militaires russes en Ukraine tendent à baisser en gamme technologique, et non l’inverse. Ainsi, si lors des premières semaines du conflit, les pertes russes documentées en matière de chars de combat portaient essentiellement sur des modèles récents comme le T-72B3obr1989 ou obr2016, et le T80BV et BVM, les observations de destruction de T-72A ont augmentés à partir du mois d’avril, alors que les pertes de chars modernes diminuaient.…
Lire l'ArticleComment la guerre en Ukraine va transformer la planification stratégique en Europe ?
Il y a tout juste 3 semaines, bien peu étaient ceux qui, en occident, estimaient que la Russie allait effectivement mener une guerre d’agression globale sur l’Ukraine. Pour beaucoup, le déploiement de force russe autour de l’Ukraine visait à faire plier le président Zelensky au sujet de son adhésion à l’OTAN et du statut des républiques sécessionnistes du Donbass. Pour les mieux informés, comme l’Etat-Major des Armées françaises, et comme nous l’avions abordé dans un article du 23 février, les risques militaires et politiques liés à une telle offensive ne compensaient pas les bénéfices potentiels, de sorte qu’une telle décision apparaissait irrationnelle et donc peu…
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