Entré en service en 2005, l’avion d’entrainement T-50, à l’origine du chasseur léger KAi FA-50, est le premier avion de combat équipé d’un turboréacteur supersonique conçu par le sud-coréen KAI, en partenariat avec l’Indonésie qui a assumé 20 % de ses couts de développement.
Le T-50, premier avion d’entrainement équipé de commandes de vol électrique triplement redondantes, de hautes performances et d’une avionique moderne, a rapidement connu le succès pour l’entrainement avancé des pilotes de chasse. Après les commandes sud-coréennes (60 appareils) et indonésiennes (16 exemplaires), il a été commandé par les forces aériennes royales thaïlandaises pour 14 avions d’entrainement.
Doté de hautes performances, grâce à son réacteur GE F404, identique à celui qui propulse le F/A-18 Hornet et le JAS-39 Gripen C/D, le T-50 a évolué, depuis, en avion d’armes. D’abord dans la version TA-50 d’attaque léger, commandé à 22 exemplaires par les forces aériennes sud-coréennes, puis dans la version FA-50, un chasseur léger polyvalent biplace, commandé par l’Irak (24 exemplaires), les Philippines (12) et, plus récemment, par la Pologne, pour 12 Block 10 et 36 Block 20, et la Malaisie, avec 18 FA-50 Block 20.
Sommaire
De l’avion d’entrainement T-50 au chasseur léger FA-50
À l’instar d’autres chasseurs légers, comme le F-5 Freedom Fighter américain, qu’il remplace aux Philippines, le FA-50 est un appareil polyvalent, doté d’une avionique performante avec un radar EL/M-2032 doppler à impulsion pour le TA-50 et le FA-50 Block 10, ou le Raytheon PhantomStrike AESA pour la version Block 20.
Dans cette dernière version, le Golden Eagle peut emporter une vaste panoplie de munitions avancées sous ses 7 points d’emport, dont les missiles air-air AMSRAAM, Iris-T, Sidewinder et AMRAAM, de nombreuses munitions air-sol dont la bombe guidée planante JDAM, le missile antinavire JSM et différents missiles air-sol, dont les SPEAR 3 et Brimstone britanniques, et le désormais célèbre KEPD 350K-2 Taurus allemand. Fait intéressant, l’appareil dispose d’un canon interne tri-tubes rotatif de 20 mm, alimenté à 205 coups.
L’appareil compact, long de seulement 13,1 mètres pour 9,45 m d’envergure, a une masse à vide de 6,5 tonnes, et une masse maximale au décollage de 10,7 tonnes, dont 2 600 kg de carburant interne. Il conserve, alors, d’excellentes performances, avec son turboréacteur F404 développant 6 tonnes de poussée sèche et 8,5 tonnes avec post-combustion.
De fait, le FA-50 Block 20, dans sa version actuelle qui demeure biplace, affiche une vitesse maximale de Mach 1,5, un plafond proche de 15 000 mètres, et une distance franchissable de 1 800 km, lui permettant d’avoir un rayon d’action opérationnel de l’ordre de 600 km, proche de celui d’un F-16, qui emporte toutefois deux fois plus de chargements externes.
Le KAI FA-50 sera décliné en version monoplace par la Corée du Sud
Si les performances du KAI FA-50 sont plus que respectables, elles prennent tout leur sens, lorsque comparées au prix de l’appareil. En effet, le FA-50 Block 20 est proposé autour de 45 m$ par KAI, soit 35 % moins cher qu’un JAS 39 Gripen D suédois, et 50 % moins cher qu’un F-16.
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