Прва подморница „Побољшани кило“ намењена Црноморској флоти почиње своја морска испитивања

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La classe de sous-marins russes à propulsion conventionnelle identifiée comme « Kilo » par l’OTAN, et qui rassemble les navires des projets 877 et 636, est aujourd’hui la plus importante classe de sous-marins en service au monde, avec 60 unités en service, talonnée de peu par les Type 209 de l’Allemand TKMS. Mais là ou le modèle allemand est en fin de vie, et en perte de vitesse, les nouveaux submersibles Kilo du programme 636.1 ou 636.3 continuent d’être construits, et proposés sur les marchés internationaux. Ainsi, sur les 10 dernières années, 14 sous-marins « Improved Kilo », sont entrés en service, au Vietnam (6×636.1), en Algérie (2x636M) et en Russie (6×636.3) Fiables, efficaces, silencieux et bien armés, les 636 sont, qui plus est, économiques, et adaptés pour un usage prés des côtes ou en mer fermée. C’est pourquoi, en 2016, l’Etat-Major de la Marine Russe commanda la construction de 6 nouvelles unités destinées à renforcer la flotte de la Mer Noire.

La construction de la première unité de cette nouvelle série, le Петропавловск-Камчатски, a été entamée en juillet 2017, et le navire a été lancé en mars 2019, à peine 20 mois après la pose de la quille, révélant au passage que certains chantiers navals russes, comme les chantiers navals de l’Amirauté à Saint-Petersbourg qui construisent le Петропавловск-Камчатски, sont à la fois performants et rapides. Selon l’agence Tass, le nouveau submersible ferait aujourd’hui route vers le Golfe de Finlande pour entamer ses essais à la mer, et devrait, selon le CEO des chantiers navals de l’Amirauté, Alexander Buzakov, être admis au service avant la fin de l’année.

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14 sous-marins « Kilo » sont entrés en service depuis 2010, dont 8 pour des clients exports de la Russie

Les 6 exemplaires de cette nouvelle série devraient avoir rejoint la flotte de la Mer Noire avant la fin de 2022. Longs de 74 m pour une jauge en plongée de 4000 tonnes, les 636.3 emportent, en outre, 18 torpilles anti-sous-marines et anti-navires mis en oeuvres grâce à 6 tubes de 533mm, et 4 missiles anti-navires & croisière Kalibr PL mis en oeuvre dans 4 silos. Bien que ne disposant pas de propulsion anaérobies, ils peuvent parcourir plus de 400 nautiques en plongée à une vitesse de 3 noeuds, et rester immergés plus de 6 jours. Une fois sur batteries, ces submersibles sont réputés pour être très silencieux, et donc très difficiles à repérer par des moyens acoustiques passifs comme ceux utilisés par les avions de patrouille maritime P8 Poseidon américains.

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De fait, avec 6 exemplaires en service dans la flotte de la mer Noire, renforcés de 6 frégates légères de la classe Grigorovich, la Marine Russe s’assure d’avoir, dès 2022, un avantage certain afin de prendre le contrôle de cette mer si besoin. En effet, les marines bulgares, roumaines, ukrainiennes et géorgiennes ne sont pas dimensionnées ni équipées pour y faire face, malgré la commande de 4 corvettes anti-sous-marines Gowind 2500 par la Roumanie. La marine Turque, quand à elle, concentre l’essentiel de ses moyens en Méditerranée orientale pour maintenir une posture opérationnelle face à la Grèce. Quand aux autres flottes de l’OTAN, elles sont contraintes par la convention de Montreux pour le franchissement du Bosphore, et ne peuvent, dès lors, prépositionner de moyens dans cette mer de manière substantielle.

LST Ivan Gren lors des tests a la mer Actualités Défense | Constructions Navales militaires | Contrats et Appels d'offre Défense
Le second navire d’assaut de la classe Ivan Grene de la Marine Russe sera affecté à la Flotte de la mer Noire, renforçant sensiblement les moyens de déplacement des forces russes sur ce théâtre

Ainsi, avec la main mise sur la mer Noire, la Russie s’assure de disposer d’importants moyens de deplacement de troupes sur tout le flanc oriental et sud de l’OTAN et de ses alliés, et de prévenir toute incursion navale qui tenterait de s’y opposer. A ce titre, le second navire d’assaut de la classe Ivan Grene, un LST de 6600 tonnes capable de mettre à terre 350 hommes et 13 chars de combat, qui pourtant pourrait paraitre bien peu à l’aise dans une mer fermée dont l’accès est controlée par un membre de l’OTAN (la Turquie), est en fait destiné à la flotte de la mer noire, et non à la flotte du nord, ou du Pacifique, comme on aurait pu s’y attendre. Il s’agit là d’un exemple caractérisant la stratégie russe actuelle, très pragmatique, et capable de faire de plusieurs faiblesses évidentes, une mer fermée controlée par un adversaire, une classe de LST aux faibles performances nautiques et une classe de frégates trop légères pour être véritablement hauturière, un avantage tactique et stratégique sur l’OTAN.

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