Ces dernières années, les armées américaines se sont faites une spécialité des programmes lancés en urgence pour combler une défaillance operationelle importante. Ce fut le cas de la modernisation des canons automoteurs M109 Paladin, du renforcement des capacités de combat du blindé Stryker, des frégates FFG/X, des missiles hypersoniques et du programme FARA, pour ne citer que les plus marquants. Mais l’une des défaillances les plus flagrantes des forces américaines, et avec elles de toutes les forces armées terrestres occidentales, consistait en l’absence de protection aérienne rapprochée pour les unités combattantes, à l’exception des missiles portables, comme le Stinger américain, ou le Mistral Français. Marqués et conditionnés par 20 années de conflits de basse intensité, du Kosovo à l’Afghanistan, en passant par l’Irak et le Mali, les forces armées occidentales avaient tout simplement mis de coté l’hypothèse d’un engagement contre un adversaire qui, lui, disposerait d’une force aérienne. La Russie et la Chine, mais aussi l’Iran ou la Corée du Nord, amenèrent les américains à reconsidérer leurs paradigmes.
Accès réservé aux abonnés Premium
Les archives de plus de deux ans sont réservées aux abonnés Premium de Meta-Defense. Cet accès étendu permet de replacer chaque évolution dans le temps long et de suivre la cohérence des analyses.
L’offre Premium inclut l’ensemble des contenus récents et l’accès illimité aux archives.