Alors que les relations diplomatiques et commerciales entre la France et l’Egypte sont au plus mal depuis janvier 2019, il semblerait que les actions de la Turquie en Libye et en Méditerranée ont fini par rapprocher Le Caire et Paris, agacés par l’ingérence d’Ankara dans la région. C’est en tout cas ce que rapporte Michel Cabirol, du journal « La Tribune », toujours bien informé sur ce dossier.
A partir de 2013, la France est rapidement devenue un des principaux fournisseurs d’arme de l’Egypte. En quelques années, Paris a vendu au Caire deux porte-hélicoptères de type Mistral, une frégate FREMM, quatre corvettes Gowind (dont trois fabriquées sur place) ainsi que vingt-quatre avions de combat Rafale, le tout assorti d’options pour deux corvettes et douze Rafale supplémentaires.
2019: le divorce entre la France et l’Egypte
Mais, depuis près de deux ans, les relations entre la France et l’Egypte sont au plus mal et les ventes d’armes, essentielles à l’industrie de défense françaises, ont été stoppées d’un coup. Deux raisons sont régulièrement évoquées pour expliquer le revirement égyptien :
- D’une part, suite aux très nombreux achats effectués en peu de temps, les crédits accordés par la France ont très rapidement atteint leur plafond maximal.
- D’autre part, le pouvoir égyptien n’aurait pas du tout apprécié les commentaires du Président français Emmanuel Macron tenus, au Caire, à propos des droits de l’homme.
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