Dans le sillage des baisses de crédits de défense liées à la fin de la guerre froide, de nombreuses forces armées cédèrent aux sirènes de l’externalisation de la maintenance des équipements majeurs à des prestataires privés. Si certains contrats ont été dès le début cadrés sous la forme d’engagement capacitaire, comme dans le cas par exemple de la maintenance de la flotte de l’EALAT de Dax, la majorité d’entre eux, portant sur des équipements potentiellement projetables, se limitèrent à des engagements de moyen. Or, cette approche ouvre la porte à d’importantes dérives en terme de couts comme de délais, avec à la clé, la baisse significative de la disponibilité opérationnelle des équipements, ainsi que de la capacité des armées à mettre en oeuvre ces équipements en environnement dégradé ou distant. C’est précisément à ce problème qu’est aujourd’hui confrontée l’US Navy concernant ses Littoral Combat Ship.
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