Les Forces navales de l’Armée Populaire de Libération ont connu une fulgurante progression ces 20 dernières années, passant d’une marine téchnologiquement très en retard et spécialisée dans la défense d’un périmètre naval restreint autour du pays, à une puissance militaire de haute mer capable, en bien des aspects, de rivaliser avec les meilleures marines mondiales. Aujourd’hui, elle aligne 10 navires d’assaut lourd avec pont d’envol dont deux LHD Type 075 comparables aux LHA de la classe America de l’US Navy, une trentaine de destroyers Type 052 et destroyers lourds Type 055, autant de frégates de lutte anti-sous-marine Type 054A, soixante corvettes de lutte anti-sous-marine côtière Type 056A, une soixantaine de sous-marins dont 11 sont à propulsion nucléaire, ainsi qu’une centaine de navires de soutien, allant du LST au pétrolier ravitailleurs en passant par les navires de renseignement électronique. Mais ce sont surtout ses deux nouveaux porte-avions de 65.000 tonnes, le Liaoning et le Shandong entrés en service respectivement en 2017 et en 2019, qui permirent à la Marine chinoise de changer de stature, en la dotant d’une capacité de combat aéronaval et de projection de puissance.
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