Si la doctrine d’emploi des armes nucléaires dans les démocraties est un sujet hautement politique, force est de constater que depuis une cinquantaine d’années, celles-ci n’ont que peu évolué, que ce soit en France, en Grande-Bretagne comme aux Etats-Unis. Lors de la dernière campagne présidentielle américaine, le candidat Joe Biden avait promis d’intégrer une règle ferme quant à l’utilisation de ces armes s’il venait être élu, en renonçant à celles-ci sauf à être attaqué par d’autres armes nucléaires. Et comme ils furent nombreux avant lui, Joe Biden a finalement renoncé à mettre en oeuvre une telle doctrine, recollant à la doctrine très traditionnelle d’une utilisation des armes nucléaires uniquement si les intérêts vitaux des Etats-Unis ou de ses alliés venaient à être en grave péril, très proche de celle mise en oeuvre par la France et la Grand-Bretagne, mais aussi, tout du moins du point de vue des armes stratégiques, par la Russie.
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