Selon le site Oryx, qui fait référence quant aux pertes documentées par les deux camps depuis le début du conflit, les armées russes ont perdu à ce jour plus de 550 chars lourds, dont plus de la moitié a été détruite par des missiles antichars, des frappes d’artillerie ou par des chars adverses. Le constat est sensiblement le même concernant les véhicules blindés de combat (350 dont 150 détruits) et les véhicules de combat d’infanterie (600 dont 350 détruits), ce qui représente la moitié de l’ensemble des blindés de première ligne déployés par la Russie autour de l’Ukraine avant le début des combats. De fait, en dépit d’un avantage numérique et technologique supposé flagrant, les armées russes ont perdu 25% de leur parc total de blindés d’assaut en deux mois de conflit, et le bilan est comparable pour les armées ukrainiennes, même si les pertes sont proportionnellement moins importantes. Si aucune statistique n’est encore disponible quant aux causes exactes de ces destructions, l’étude des photos documentées concernant les blindés identifiés comme détruits montre qu’une majorité d’entre eux a été détruite par des armes antichars et des frappes d’artillerie, en dépit de leur blindage et des systèmes de protection dont ils disposaient.
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