Durant la Guerre froide, les armées de l’OTAN, en particulier les armées américaines, entreprirent de contenir la supériorité numérique terrestre des forces soviétiques et du Pacte de Varsovie, en se dotant d’une puissance aérienne sans équivalent, capable de s’emparer de la supériorité aérienne au dessus du champs de Bataille, et de compenser les déficiences des forces terrestres occidentales. C’est ainsi que le F-4 Phantom II, F-15 Eagle, F-16 Fighting Falcon et autres A-10 Warthog évoluaient aux cotés des Tornado, Jaguar, Harrier et Mirage Européens pour prendre l’ascendant sur les Mig-21, Mig-23, Mig-25 et les Su-22 soviétiques, grâce à leur technologie mais également à leur nombre, et ce jusqu’à l’effondrement du bloc soviétique et la dissolution du Pacte de Varsovie. Pendant toute la période post-guerre froide, cette même puissance aérienne américaine et occidentale constitua le fer de lance de la suprématie occidentale sur la planète, au point que la dépendance de l’ensemble des forces armées occidentales à la puissance aérienne en fut encore accrue. Dans le même temps, toutefois, la baisse sensible du risque de conflit de haute intensité, et la hausse constante des couts d’acquisition et de mise en oeuvre des avions de combat, entraina une réduction sensible des formats des forces aériennes, en Europe comme outre Atlantique.
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