Comme il est de coutume au début de l’été, les salons de l’armement se sont multipliés ces dernières semaines, avec Eurosatory en France dédié aux armements terrestres mi-juin, le salon ILA aéronautique de Berlin une semaine plus tard, et cette semaine, le salon aéronautique britannique de Farnborough. Ce qui l’est moins, c’est l’extraordinaire discrétion de la France, de ses autorités et de son industrie aéronautique lors de ces salons, en particulier au sujet d’un programme pourtant majeur et dimensionnant, le Systeme de Combat Aérien du Futur, ou SCAF. Le fait est, depuis le début de l’année, le programme rassemblant l’Allemagne, la France et l’Espagne est à l’arrêt, sur fond de désaccord entre Dassault Aviation et Airbus D&S quant au partage industriel autour de la conception du Next Generation Fighter ou NGF, le pilier principal du programme, et le seul qui reste, à ce jour, sous pilotage français. Depuis plusieurs semaines, Dassault Aviation, par la voix de son PDG Eric Trappier, mais également l’ensemble de la Team Rafale, laissaient entendre qu’en cas d’échec des négociations, les industriels français disposaient d’un « plan B ». Plus récemment, il est apparu que cette alternative reposerait sur un couple inédit et très prometteur, associant un Rafale redessiné et designé Super-Rafale, et un drone de combat furtif issu du programme NEUROn.
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