« Pourquoi moi ? » C’est probablement une phrase que doit se dire le chancelier allemand Olaf Scholz, alors que la guerre en Ukraine a débuté quelques semaines à peine après qu’il a formé son gouvernement de coalition. En effet, au delà des conséquences difficiles du point de vue économique et énergétique de ce conflit, en particulier en Allemagne qui dépendait considérablement du gaz russe avant guerre, celui-fait l’objet, depuis le début du conflit, de nombreuses critiques et pressions au sujet de l’aide militaire fournie par Berlin à Kyiv. Et alors que l’Allemagne a déjà fait une certaine révolution conceptuelle en acceptant de livrer des armes légères, puis des blindés, des systèmes d’artillerie, des batteries anti-aériennes et désormais des véhicules de combat d’infanterie Marder, il semble que les attentes internationales vis-à-vis de Berlin ne cessent de croitre, alors que désormais, plusieurs pays font ouvertement pression sur Berlin pour amener les autorités allemandes à autoriser la livraison de chars lourds Leopard 2 aux forces armées ukrainiennes.
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[…] au détriment de son voisin allemand, par ailleurs une cible relativement facile car déjà sujet de nombreuses critiques depuis le début du conflit. Ce dernier savait en effet pertinemment que Berlin ne pourrait donner son accord facilement, […]
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