Il règne depuis quelques jours dans les chancelleries européennes une ambiance de bataille décisive imminente. En effet, après des mois et des mois de tergiversations sur la nature offensive ou défensive de tel ou tel équipement, ou de multiples pas de trois pour justifier certaines décisions, il semble qu’une majorité des grandes capitales européennes se dirigent désormais vers un soutien massif de l’effort de défense ukrainien, sur des délais plus courts qu’à l’accoutumée. Le début d’année a ainsi été marqué par la décision française de livrer des véhicules de transport de troupes Bastion, et surtout de chars légers (ou engins blindés de reconnaissance pour ceux que cette qualification irrite) AMX-10RC, ouvrant la voie à la livraison de blindés à caractère offensif de première ligne de facture non soviétique, et ce alors même que les stocks restants en Europe de chars T-72 et de véhicules de combat d’infanterie BMP s’amenuisent et que la production industrielle russe est repartie sur des rythmes effrénés de 40 à 50 blindés lourds par mois.
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