En annonçant, en début de semaine, l’envoi d’une compagnie de chars Leopard 2 vers l’Ukraine dans le cadre d’une « alliance internationales de contributeurs », le président Polonais, Andrzej Duda, savait pertinemment qu’il mettrait dans un grand embarras l’Allemagne, qui n’avait nullement donné son accord à ce sujet, alors que cette autorisation est requise dans le cadre des accords d’exportation de matériels militaires. Pour le président Polonais, il s’agissait, une nouvelle fois après l’épisode des Mig-29, de flatter son image en Europe de l’Est et en Ukraine, au détriment de son voisin allemand, par ailleurs une cible relativement facile car déjà sujet de nombreuses critiques depuis le début du conflit. Ce dernier savait en effet pertinemment que Berlin ne pourrait donner son accord facilement, d’autant que l’opinion publique allemande est majoritairement hostile à l’envoi de chars lourds allemands en Ukraine, et qu’une telle démarche représenterait une nouvelle rupture avec la position traditionnelle allemande en cas de conflit.
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