Si les industries de défense iraniennes ont réalisé, ces dernières années, d’immenses progrès dans certains domaine, comme c’est le cas des drones mais également des missiles baltiques et de croisière, et des systèmes anti-aériens, les armées de Téhéran restent souvent, selon les domaines, faiblement équipées avec des matériels obsolètes hérités de l’époque du Sha de la fin des années 70. C’est notamment le cas des forces aériennes qui, en dehors de chasseurs chinois et russes acquis dans les années 90, mettent en oeuvre des avions F5, F4 et F-14 de presque 50 ans. De fait, l’annonce faite par les autorités iraniennes ce dimanche par l’intermédiaire de l’agence de presse Tasnim, selon laquelle les premiers Su-35se acquis auprès des russes arriveront dès le mois de mars dans le pays, constitue une évolution majeure à venir des capacités opérationnelles de leurs forces aériennes, et un bouleversement potentiel du rapport de force régional.
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[…] effet, au delà de l’arrivée prochaine de 24 à 30 Su-35s en Iran, les déclarations récentes de l’ambassadeur russe en Iran, semble indiquer que Téhéran […]
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