Depuis l’annonce conjointe faite par Stockholm et Helsinki au sujet d’une candidature des deux pays à l’OTAN dans une procédure se voulant urgente du fait de la guerre en Ukraine, Ankara et son président R.T Erdogan a de manière répétée, fait valoir son droit de véto au prétexte que les deux pays, et la Suède en particulier, accueillerait des « terroristes » du parti des travailleurs kurdes et de la mouvance Guleniste responsable, selon les autorités turques, de la tentative de coup d’état de 2016. Malgré les tentatives de négociations entre les 3 capitales, il est rapidement devenu évident que les exigences formulées par Ankara étaient inacceptable pour les deux pays scandinaves très attachés aux respects des droits de l’homme et à l’état de droit. De fait, aujourd’hui, tout indique que la Turquie n’autorisera pas l’adhésion de la Suède, et peut être également de la Finlande, à l’Alliance Atlantique, ce qui bloquerait l’ensemble du processus qui requiert l’unanimité des voix pour une extension de l’OTAN.
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