Il était commun, aujourd’hui, d’évaluer la puissance d’une force armée, en se basant principalement sur son inventaire de matériels. Le nombre de chars modernes, de sous-marins ou d’avions de combat conditionnaient en effet souvent le potentiel militaire perçu d’un pays. Du fait de la complexité des engagements modernes, d’autres facteurs sont désormais pris en compte, comme les capacités logistiques et de soutien, l’entrainement des forces, ainsi que la doctrine mise en oeuvre. Pour autant, en de nombreux aspects, la puissance opérationnelle d’une armée s’inscrit dans un schéma millénaire bien connu des sciences du vivant, à savoir qu’un organisme, quel qu’il soit, se développera proportionnellement à la disponibilité de la ressource la plus rare. Et si aujourd’hui, tous les yeux semblent fixés sur les questions de budgets et les programmes d’armement présent et à venir, de nombreux facteurs tendent à montrer que la ressource critique en devenir pour les armées ne sera ni budgétaire, ni technologique, mais humaine.
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Pour ma part je préfère largement 50 000 légionnaires entrainés et équipés que 500 000 coréens du nord.
L’exemple de l’Ukraine est édifiant ( on avait déjà aussi entre-apercu le truc en tchéchénie 1er épisode ). Avec pas grand chose ( c’est a dire du matos soviétique ), ils tiennent en respect pas loin de 300 000 hommes en face.
D’ici 1 mois voir 45 jours , on va voir entrée dans la bataille des Ukrainiens avec du matériel occidental haute intensité. On pourra se faire une petite idée sur la loi du nombre.
Je reste peu convaincu sur l’efficacité d’une charge a la baillonnette sur des canons de 30 mm
Je ne sais pas si l’exemple de l’Ukraine est très bon. Sur le tout début de la guerre, la bataille déterminante pour l’aéroport oppose deux troupes extrêmement entraînées. Ensuite, l’avantage russe est essentiellement matériel, les Ukrainiens réussissant à mobiliser très rapidement leur population masculine. Et l’on voit des troupes de fortune harceler, immobiliser et détruire des convois russes mieux équipés dans ce qui apparaît davantage comme un fiasco du commandement et de l’organisation que l’échec d’une stratégie du nombre.