Il y a quelques jours, des clichés montrant des traces sombres sur le pont du futur troisième porte-avions de la marine chinoise, le porte-avions Fujian, en cours de finition aux chantiers navals de Jiangnan de Shanghai, commencèrent à circuler sur les réseaux sociaux et dans les sphères défense.
Pour plusieurs observateurs, ces traces étaient des fissures apparues sur le pont d’envol, comme il semblerait que d’autres étaient apparues sur le pont du premier porte-avions chinois, le Liaoning, lors de sa construction.
Comme souvent, cette interprétation spectaculaire s’est répandue comme une trainée d’huile sur les réseaux, et fut même reprise par certains sites spécialisés, ouvrant la voie, par capillarité, à des conclusions concernant la qualité des constructions navales chinoises, et donc de sa flotte dans les années à venir. Malheureusement, il semble qu’il ne s’agissait que de cela, des trainées d’huile sur le pont d’envol.

C’est en tout cas la conclusion à laquelle sont parvenus plusieurs analystes du Center for Strategic and International Studies, l’un des plus importants think tank américain dans le domaine de la défense. Les analystes ont pour cela observé les clichés satellites ayant survolé les chantiers navals Jiangnan en amont et après que ces fissures ont été observées et interprétées comme tel.
Or, les clichés allant du 8 septembre 2022 et du 23 avril 2023, ne montraient aucune apparition de fissure, alors que les clichés postérieurs au 15 mai, ne montrent quant à eux aucun signe qu’une quelconque réparation ait été entreprise pour les éliminer.
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