vendredi, septembre 5, 2025

Le sénat américain bloque la vente de systèmes HIMARS à la Hongrie face au refus de Budapest d’avaliser la candidature suédoise à l’OTAN

Depuis le début de l’agression russe contre l’Ukraine, la Hongrie, et son premier ministre Victor Orban, ont régulièrement suivi une trajectoire fortement divergente avec celle poursuivie par l’immense majorité des membres de l’OTAN, mais également de l’Union Européenne. Ainsi, en novembre dernier, Budapest s’est opposé aux trains de sanction proposés par l’Union Européenne contre la Russie, et avant cela sur la proposition d’embargo européen sur le gaz russe.

Dans le même temps, le premier ministre hongrois a, à plusieurs reprises, pris des positions proches de celles avancées par Moscou quant au conflit en Ukraine, tout en intensifiant ses relations économiques avec la Russie.

Par les actes fondateurs de l’alliance Atlantique comme de l’UE, l’unanimité étant requise pour les décisions clés, la Hongrie dispose de fait d’un pouvoir international par ce biais largement supérieur à ce que ne pèse effectivement le pays, tant du point de vue économique que politique. Mais les instances politiques américaines commencent à perdre patience vis-à-vis du double discours de Viktor Orban.

Ainsi, il y a quelques semaines, le département du Trésor américain a mis sous sanction certains fonctionnaires travaillant pour la Banque Internationale d’Investissement basée en Hongrie, identifiée par le renseignement américain comme une façade au service des services de renseignement et d’influence russes en occident.

orban erdogan Exportations d'armes | Alliances militaires | Etats-Unis
Orban et Erdogan ont tous deux pris des postures bien plus conciliantes vis-à-vis de la Russie, les autres pays membres de l’Alliance Atlantique

La décision de Washington avait déjà sensiblement adouci la posture de Viktor Orban sur la scène internationale. Pour autant, à l’instar du turc R.T Erdogan, celui-ci restait très évasif quant au vote en faveur de l’adhésion de la Suède à l’OTAN.

De toute évidence, le petit jeu du premier ministre hongrois, a fini par lasser le président républicain de la commission des affaires étrangères du Sénat, le sénateur de l’Idaho James E. Risch. Ce dernier a en effet annoncé qu’il poserait son veto sur la vente en cours de 24 systèmes d’artillerie HIMARS et des munitions nécessaires, qui auraient été commandés par la Hongrie pour 735 m$, tant que Budapest n’aurait pas voté l’adhésion de la Suède à l’OTAN.

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