Le Dassault Rafale peut s’appuyer, aujourd’hui, sur un carnet de commande confortable de presque 300 appareils à produire, dont plus d’une cinquantaine pour les forces aériennes françaises.
À cela, s’ajoutent plusieurs négociations avancées, pour des commandes supplémentaires, notamment en Inde et en Serbie, alors qu’une dizaine d’autres pays ont signifié leur intérêt pour mettre en œuvre ou pour étendre leur flotte du chasseur français, dont la Grèce, l’Égypte, le Qatar, les EAU, l’Arabie Saoudite, Oman, la Colombie ou encore, l’Irak.
C’est désormais au tour des forces aériennes péruviennes, de venir enrichir cette liste de négociations en cours. En effet, selon la presse spécialisée sud-américaine, le Rafale est aujourd’hui l’un des deux favoris, avec le KF-2 Boramae sud-coréen, pour remplacer les Mirage 2000P, les MIG-29 et Su-25 péruviens, alors que les autorités du pays ont annoncé le lancement d’un appel d’offres international pour moderniser sa flotte de chasse.
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Le Rafale et le KF-21 Boramae donnés favoris pour la modernisation des forces aériennes péruviennes
Avec un PIB de seulement 250 Md$ pour 35 millions d’habitants, le Pérou n’est pas, à proprement parler, un pays riche. D’ailleurs, 29 % de sa population demeure sous le seuil international de pauvreté.
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« Taiwan étant hors périmètre », hélas, car la menace extérieure et la capacité de financement de cet état déjà client de Dassault Aviation sont bien là.
Absolument. Et je suis certain que Dassault serait ravi de vendre 60 Rafale à Taipei. Mais cela signifierait faire une croix sur la vente d’Airbus en Chine, qui rapporte beaucoup, beaucoup, beaucoup plus pour ne citer que cet exemple. Et je ne parle pas de la panique chez les européens dans un tel cas.