Le Dassault Rafale peut s’appuyer, aujourd’hui, sur un carnet de commande confortable de presque 300 appareils à produire, dont plus d’une cinquantaine pour les forces aériennes françaises.
À cela, s’ajoutent plusieurs négociations avancées, pour des commandes supplémentaires, notamment en Inde et en Serbie, alors qu’une dizaine d’autres pays ont signifié leur intérêt pour mettre en œuvre ou pour étendre leur flotte du chasseur français, dont la Grèce, l’Égypte, le Qatar, les EAU, l’Arabie Saoudite, Oman, la Colombie ou encore, l’Irak.
C’est désormais au tour des forces aériennes péruviennes, de venir enrichir cette liste de négociations en cours. En effet, selon la presse spécialisée sud-américaine, le Rafale est aujourd’hui l’un des deux favoris, avec le KF-2 Boramae sud-coréen, pour remplacer les Mirage 2000P, les MIG-29 et Su-25 péruviens, alors que les autorités du pays ont annoncé le lancement d’un appel d’offres international pour moderniser sa flotte de chasse.
Sommaire
Le Rafale et le KF-21 Boramae donnés favoris pour la modernisation des forces aériennes péruviennes
Avec un PIB de seulement 250 Md$ pour 35 millions d’habitants, le Pérou n’est pas, à proprement parler, un pays riche. D’ailleurs, 29 % de sa population demeure sous le seuil international de pauvreté.
Toutefois, Lima n’a jamais négligé ses forces aériennes, pour protéger les quelque 1,3 million de km², 2500 km de côtes sur l’océan Pacifique, et les presque 7,000 km de frontières avec pas moins de 5 pays sud-américain (Équateur, Colombie, Brésil, Bolivie et Chili). Ce d’autant que le pays a des relations tendues avec l’équateur, auquel il s’est plusieurs fois confronté au XXᵉ siècle, la dernière fois en 1995 durant la guerre du Cenepa.
De fait, en dépit des difficultés économiques, le pays a maintenu une flotte d’avions de combat performante, aujourd’hui forte de 8 Mig-29, de quelques Su-25 et, surtout, 11 Mirage 2000P, dont deux biplaces.
Toutefois, ces appareils sont entrés en service en 1984 pour les Mirage 2000P, et 1997 pour les MIG et Sukhoï. Ils marquent désormais le poids des années, et doivent être d’autant plus rapidement remplacés, que plusieurs de ses voisins se sont également engagés dans cette voix, dont le Brésil et la Colombie.
C’est dans ce contexte que le général Carlos Enrique Chavez Cateriano, Commandant en chef des forces aériennes péruviennes, a annoncé le lancement, d’ici à quelques mois, d’un appel d’offres international, pour moderniser la flotte de chasse du pays. Peu d’informations ont été rendues publiques concernant cette compétition, si ce n’est qu’elle ne concernera que 3 avionneurs préalablement sélectionnés, car répondant aux exigences de Lima.
Mais selon la presse sud-américaine spécialisée, deux appareils font offices de grands favoris dans cette compétition, le Dassault Rafale français, pour remplacer les Mirage 2000P, et le KF-21 Boramae sud-coréen, pour les MIG-29.
Le Mirage 2000 et le Mirage V ont préparé le terrain pour un succès du Rafale au Pérou
Il faut dire que l’avionneur français joue presque à domicile à Lima. Le Pérou avait, en effet, déjà acheté le Mirage V dans les années 70 pour 34 appareils, dont 6 biplaces, puis le Mirage 2000P, en 1984, pour douze appareils, dont deux biplaces.
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« Taiwan étant hors périmètre », hélas, car la menace extérieure et la capacité de financement de cet état déjà client de Dassault Aviation sont bien là.
Absolument. Et je suis certain que Dassault serait ravi de vendre 60 Rafale à Taipei. Mais cela signifierait faire une croix sur la vente d’Airbus en Chine, qui rapporte beaucoup, beaucoup, beaucoup plus pour ne citer que cet exemple. Et je ne parle pas de la panique chez les européens dans un tel cas.