C’est devenu récurrent depuis le mois de février 2022, et le début de l’invasion russe de l’Ukraine. À chaque nouvelle étape franchie par un pays allié de Kyiv, en matière de livraison d’armement, Moscou réplique en menaçant ce même pays, ou l’Ukraine, de faire usage de ses armes nucléaires.
Ces menaces n’ayant jamais été mises à exécution jusqu’à présent, les nouvelles menaces proférées par les seconds couteaux de Vladimir Poutine, font à présent rire sur les plateaux télé et sur les réseaux sociaux. Il en est un, toutefois, qui ne rie pas du tout, c’est le Pentagone.
Celui-ci sait parfaitement que le problème des lignes rouges, les vrais, c’est qu’on ne sait les avoir franchis, qu’une fois qu’il est trop tard. Surtout, l’arrivée de nouveaux vecteurs, plus rapides, et plus précis, ouvre désormais un vaste champ d’utilisation potentiel de l’arme nucléaire, craignant, de fait, un abaissement général du seuil nucléaire, même si le seuil stratégique, lui, demeure figé.
Sommaire
Le retour de la menace nucléaire désormais sensible sur plusieurs théâtres
À la fin de la guerre froide, les États-Unis et l’Union Soviétique disposaient, chacun, de 6000 têtes nucléaires prêtes à l’utilisation, réparties dans plusieurs dizaines de systèmes d’armes différents, allant de l’arme nucléaire tactique de quelques kilotonnes, du champ de bataille, aux missiles ICBM et SLBM armés de plusieurs têtes indépendantes de 100 kt ou plus, et aux bombes aéroportées de plusieurs mégatonnes.
Cette Actualité est désormais réservée aux abonnés
Les articles d’Actualités Défense sont accessibles en intégralité pendant 48 heures après leur publication. Au-delà, ils rejoignent le flux réservé aux abonnés, avec l’ensemble des analyses et des dossiers.
En vous abonnant, vous soutenez un média indépendant dédié aux questions de défense et de sécurité internationale.