Depuis cinq ans, maintenant, Pékin a fait du déploiement de ses forces militaires autour de Taïwan, un outil, presque traditionnel, de sa diplomatie internationale, pour répondre à une « provocation », out tout au moins perçue comme telle, de la part de l’ile autonome.
Ce fut à nouveau le cas le 14 octobre. L’exercice Joint Sword 2024b, second de l’année, mobilisa 17 navires militaires de l’Armée populaire de libération, dont le porte-avions Liaoning, une force aérienne et aéronavale ayant effectué 125 sorties aériennes dans la zone d’identification aérienne de l’ile, et des forces des missiles basées à terre pour, à nouveau, simuler un blocus naval et aérien de Taïwan.
Il s’agissait, pour Pékin, de protester vigoureusement contre le discours du nouveau président taïwanais, Lai Ching-Te, ce 10 octobre, durant lequel celui-ci a notamment répété que l’ile de Taïwan n’était pas subordonnée à la République Populaire de Chine, un discours aux élans largement trop indépendantistes, pour Pékin et ses dirigeants.
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Les exercices Joint Sword et le blocus de Taïwan, depuis la visite de Nancy Pelosi
Si les provocations chinoises autour de Taïwan datent, à présent, de 5 ans, celles-ci ont franchi un palier majeur à l’été 2022, à l’occasion de la visite de Nancy Pelosi, alors présidente de la Chambre des Représentants des États-Unis, sur l’ile autonome, un camouflet pour Pékin et sa politique d’une seule Chine, établie avec Washington au début des années 70.
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