jeudi, novembre 27, 2025

Drone de combat germano-britannique : un futur lien entre SCAF et GCAP, ou une porte de sortie pour Berlin ?

Le Royaume-Uni et l’Allemagne ont une longue tradition de coopération défense. Tous deux portent une voix très otanienne en faveur de la coopération avec les États-Unis et partagent la même appétence pour les équipements et les programmes de défense venus d’outre-Atlantique.

Surtout, les deux pays ont co-developpé deux des plus importants programmes aéronautiques militaires de ces 50 dernières années en Europe, le Panavia Tornado, dans les années 70 et 80, et l’Eurofighter Typhoon, depuis les années 90, à chaque fois, avec le soutien de Rome.

Pour autant, jamais les deux pays n’avaient signé d’accord de coopération défense étendu, comme pouvaient l’être feu les accords de Lancaster-House, entre Paris et Londres, en 2010.

C’est désormais le cas, l’Allemagne et la Grande-Bretagne ayant signé un ambitieux programme de coopération défense cette semaine, baptisés accords de Trinity House. Et si ces accords portent sur de nombreux aspects, l’un d’eux intéresse tout particulièrement la France. En effet, Londres et Berlin ont annoncé leur intention de développer un drone de combat pour accompagner leurs avions de combat, ensemble…

Londres et Berlin signent les accords de Trinity House pour une coopération défense étendue

Les accords de Trinity House ont pour ambition de redonner un cadre à la coopération défense entre les deux pays, après la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, en 2020.

Actualités Défense

Cette Actualité est désormais réservée aux abonnés

Les articles d’Actualités Défense sont accessibles en intégralité pendant 48 heures après leur publication. Au-delà, ils rejoignent le flux réservé aux abonnés, avec l’ensemble des analyses et des dossiers.

En vous abonnant, vous soutenez un média indépendant dédié aux questions de défense et de sécurité internationale.

Publicité

Droits d'auteur : La reproduction, même partielle, de cet article, est interdite, en dehors du titre et des parties de l'article rédigées en italique, sauf dans le cadre des accords de protection des droits d'auteur confiés au CFC, et sauf accord explicite donné par Meta-defense.fr. Meta-defense.fr se réserve la possibilité de recourir à toutes les options à sa disposition pour faire valoir ses droits. 

Pour Aller plus loin

6 Commentaires

    • De mon point de vue, la coopération peut fonctionner, qu’elle soit ou non européenne d’ailleurs, du moment qu’elle ne touche pas des enjeux sécuritaires et/ou industriels stratégiques.On peut parfaitement faire un avion d’entrainement et d’attaque, un vci, un SPH ou un hélicoptère de transport en coopération. Ce qu’on ne peut pas faire, c’est un avion de combat, un sous-marin nucléaire, un porte-avions, un char de combat ou un missile balistique, air-air ou antinavire, sauf avec des partenaires spécifiques avec un recoupement faible des bitd. Il faut travailler ces sujets comme les usa.

  1. La création du club Rafale annonçait la bifurcation des coopérations françaises dans la conception et la réalisation d’aéronefs et systèmes aériens de combat. Les intérêts français dont contradictoires avec tout projet « européen » imbeded dans la logique OTAN.
    Les typhoon boys l’ont bien compris. Ils renoncent à piller le savoir faire français.

    Il finiront derrière, en technique et en prix as usual.

RESEAUX SOCIAUX

Derniers Articles

Derniers commentaires