En dépit de la perte d’une grande partie de son domaine colonial, la France, comme la Grande-Bretagne, était parvenue à conserver le statut de Grande Puissance, sur la scène internationale, tout au long de la guerre froide.
Pour cela, Paris s’est avant tout appuyé sur sa puissance militaire, et sur celle de son industrie de défense, hissant progressivement le pays dans la hiérarchie des puissances mondiales après la Seconde Guerre mondiale.
Ainsi, si, à la fin des années 60, la France avait perdu presque la totalité de ses colonies africaines et asiatiques, l’arrivée de la dissuasion française, d’abord avec le Mirage IV en 1964, puis des MRBM S3, des SRBM Pluton et des SNLE de la classe le Redoutable, au début des années 70, et les progrès de l’industrie de défense française, suffirent à préserver, au pays, ce statut alors partagé uniquement par la Grande-Bretagne et la Chine, et surclassé par les deux super-puissances, l’Union Soviétique et les États-Unis.
À ce moment-là, et jusqu’à la fin de la guerre froide, la voix de la France ne pouvait être ignorée, dans le Monde, pas même à Washington et Moscou, d’autant que Paris suivait une politique occidentaliste, mais autonome, sur la scène internationale. La fin de la guerre froide, et la doctrine des bénéfices de la Paix, ont marqué le début d’une régression rapide du pays, et de son influence, sur la scène mondiale.
Se pose donc, à présent, la question de savoir si la France est, ou pas, en mesure de retrouver ce statut de grande puissance, à l’échelle mondiale, en s’appuyant à nouveau sur ses armées et son industrie de défense ? Quels seraient, alors, les efforts à produire, pour y parvenir ? Et combien de tels efforts, pourraient couter à un budget de l’État déjà sous très forte tension ? La réponse est certainement bien plus accessible, que vous ne l’imaginez…
Sommaire
Europe, Afrique, Ukraine…: La France n’est plus une puissance qui compte à l’international
Si la régression française, sur la scène internationale, a été progressive, depuis le début des années 90, ses effets sont devenus particulièrement sensibles, ces dernières années et derniers mois, alors que Paris a succédé les échecs et les humiliations, à l’international, depuis 2019.

En effet, si le dernier « grand moment » de la France, sur la scène international, remonte au refus de Paris de soutenir l’intervention US contre l’Irak, avec le fameux discours de Dominique de Villepin aux Nations-Unies du 14 février 2003, la première grande humiliation de la France, sur la scène internationale, peut être attribuée au refus des alliés de l’OTAN, de prendre position contre la Turquie, en juin 2020, après qu’un navire militaire turc a éclairé de son radar de tir la frégate Courbet de la Marine nationale, pour l’empêcher d’aborder un navire transportant hommes et matériel militaire vers la Libye.
En dépit de l’ire de Paris, l’OTAN conclut que le sujet était « trop sensible » pour être débattu en public, et Ankara ne fit l’objet d’aucune sanction liée à cet incident. Depuis, les épisodes montrant la faiblesse croissante de la France, sur la scène internationale, n’ont cessé de se multiplier.
D’abord en Afrique, alors que les forces françaises de la mission Barkhane, déployée au Mali, sont restées l’arme au pied, lors d’un putsch militaire en mai 2021, amenant à la tête du pays une junte qui, un an plus tard, exigera le départ des troupes françaises, celle-là même qui avaient sauvé le pays de la menace AQMI, 8 ans plus tôt. Une opération qui couta la vie à 58 militaires français, et près de 10 Md€ de crédits aux armées françaises.
La volte-face de Bamako fut rapidement imitée par ses voisins. Le Burkina Faso exigea le départ des troupes françaises en janvier 2023, le Niger en octobre de la même année, puis le Sénégal et le Tchad, en fin d’année 2024. Ainsi, début 2025, Paris avait perdu six de ses huit emprises militaires en Afrique, ne laissant que Djibouti et la République Démocratique du Congo, pour accueillir des troupes françaises sur ce continent.

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Pas complètement d’accord car vous avez une analyse comptable (discutée par certains ici même)qui ne regarde pas assez l’aspect dynamique des flux et donc de budgets /emprunts « tres difficiles ».. »A la fin on s’y retrouve » dites vous..oui si on y arrive..
Le debat est peut être sur nos possibilités humaines (NG , Dassault recrutent et..)et industrielles (pas en Euros mais en m2, en machine en eco systeme..) de notre BITD mais aussi en possibilités humaines pour nos Armées.Nous parlons d’un changement sociétal ( valeur travail , engagement.)bien au delà de la necessaire reduction urgente de voilure de notre « modèle social »,(« l’éléphant dans la piece » 150Mrds?que personne ne reconnait en public
On parle dans le meilleus des cas de 10/15 ans, une génération
Cher Monsieur,
Je vais me faire l’avocat du diable mais cet article me parait peu réaliste bien que j’en comprenne l’idée symbolique.
Premièrement, proposer une augmentation de la TVA dans un pays où le secteur public dépense déjà 56% du PIB par an, 1700 Mds environ, et est quand même en déficit de 5% soit 160Mds – une paille!, me parait tout à fait inconscient et irréaliste. Une armée solide comme vous la proposez doit s’appuyer sur une société et une économie solides, capables de la financer via un système budgétaire sain. Le vrai dilemme aujourd’hui est que non seulement nous devons retrouver des marges énormes de baisse de notre dépense publique (pour atteindre autour de 50% environ maximum de DP, soit 200 à 300 Mds à économiser) et nous devons en parallèle redistribuer les crédits de l’ensemble restant pour dégager 100 à 200 Mds de plus pour nos fonctions régaliennes (armée, police, justice etc.).
Enfin je me permets de vous faire une remarque concernant votre idée, à laquelle j’adhère par ailleurs sur le fond, du retour budgétaire massif concernant les investissements de défense. Si votre concept est valable du point de vue macro de l’économie et de la dépense publique en générale, il n’est pas du tout applicable au niveau budgétaire. D’une part il est légalement interdit d’identifier des recettes et de les flécher vers des dépenses ; et d’autre part il serait très techniquement impossible de le faire. Les cotisations sociales vont directement au champ des ASSO, la TVA est répartie entre APU/APUL/ASSO, les impôts locaux vont aux APUL etc. Donc in fine, l’Etat dépenserait les investissements bruts nécessaires, mais n’en récupèrerait qu’une partie, et encore, sans vraiment savoir d’où ce surplus de recettes viendrait. Bref, cette méthode de raisonnement budgétaire est aussi valable à caution.
Bien à vous,
CM
Bonjour
merci pour ce retour. Je vais repondre par odre inversé, si vous le permettez.
Le fait qu’il soit impossible de « flécher les recettes », est contestable. En effet, un temps, le ministère des Armées voyait ses crédits annuels abondés par des ventes d’actifs (immobiliers, ventes de fréquences), ce qui représente, techniquement, des fléchages de recettes. Je reconnais que ce n’est pas la règle, mais je pense qu’on ne peut pas, à proprement parler, d’interdiction.
Cela évoqué, je dirai, peu importe. À partir du moment ou le modèle est suffisamment solide pour prédire les gains de recettes, il est parfaitement possible de les anticiper dans le budget de l’État, pour les attribuer, par défaut, au budget des armées. Ce n’est pas un transfert à proprement parler, plutôt un système de vase communicant.
Ensuite, je suis parfaitement d’accord avec le fait que faire des économies serait la meilleure solution pour dégager des marges de manœuvres, pour le financement des armées.
Cela dit, je ne crois pas une seconde que si les gouvernements successifs ne sont pas parvenus à rééquilibrer le déficit public abyssal, en s’appuyant sur ces économies, ils trouvent soudainement les marges et la volonté nécessaire et suffisante, pour le faire, pour les armées.
S’ajoute à cela un caractère d’urgence, imposé non pas par notre situation intérieure, mais par le fait que le monde continue d’évoluer, autour de nous, en dépit de nos propres préoccupations. La fenêtre pour empêcher le déclassement international de la France se referme, et ne peut patienter qu’une martingale économique soit appliquée.
C’est la raison pour laquelle j’ai choisi, dans cet article, de poser une question simple, assimilable par tous : êtes-vous prêt à voir la TVA passer de 20 à 22,3%, pour reconstruire les armées françaises, la sécurité du pays, et son autonomie stratégique ?
Cela place chaque citoyen devant une question à laquelle lui seul doit répondre, sans aller de réfugier derrière des fantasmes de lutte contre la fraude, ou des ambitions de réduction des dépenses publiques, qui ne permettraient pas de libérer les ressources nécessaires, dans le temps imposé.
bonne analyse fabrice, claire, objective et chiffrée (vous avez du vous creusser les méninges avec tous ces chiffres). bon mais c’est un peu la « théorie des lapins » dans le film jean de florette. il rêve d’un levage de lapins qui se reproduisent à l’infini, qu’il nourrit avec des courges, et à la fin il manque d’eau pour les faires pousser ! nous c’est un peu pareil et l’eau c’est le pognon, que l’on n’a pas ! et de dire aux français qu’il va falloir sortir 39 Mds par an en plus pour la défense nationale, c’est pas gagné, vu le niveau de nos décideurs actuels et je dirais même depuis bientot 30 ans. à part entretenir les gens dans une penséée de l’argent facile, à faire croire aux gesn qu’en travaillant 35 heures (pour les plus courageux) ils allaient pouvoir VIVRE, en s’amusant, nous sommes dans une société d’illusionistes. je ne parlerai même pas du budget social ou l’on préfère payer des gens au RSA que de les remettre au travail. je lisais il y a quelques temps que les jeunes à la fin de leur cursus d’études étaient fatigués et beaucoup songeaient à prendre une anne sabatique (de repos pour voyager) avant d’envisager de travailler. holala la vie est trop dure calimero. je crois que les gens n’ont plus (bien sur si encore pour certains) la fibre nationale et ne pensent que à eux et à leur bien être personnel. j’ai la chance d’avoir 4 filles (sniff je n’ai pas eut de garçon) et j’ai des gendres, j’espère seulement que nous ne seront pas confrontés à un conflit dans les années qui viennent car je ne vois pas la jeunesse actuelle armée pour subir la rudesse d’un conflit. (comment ça il n’y a pas d’internet sur le front et je fais comment avec les réso) pour le reste je suis surement un vieux con, je suis 100% d’accord avec vous et il y aurait encore plus de retombées financières avec la recréation de régiments dans les campagnes qui redynamiseraient les territoires et donnerait du travail ou il n’y en à plus beaucoup, mais il va falloir prêcher dans le désert, c’est ce que vous vous évertuez à faire je crois ?
merci pour vos efforts
Il y a des limites à ce que l’on peut montrer en 5/6 heures de rédaction et 5000 mots, ce qui est la limite de taille des articles meta-defense (au-delà, cela devient illisible).
Le but de l’article est de fixer, dans les esprits, une équivalence stricte : Grande Puissance = +2,3 % TVA
Cela aurait pu être avancé beaucoup plus rapidement, mais sans la démonstration pour y arriver, cela aurait été simplement écarté, car non crédible. Là, c’est plus difficile de « ne pas y croire ».
A force, ça finira par rentrer ))
plus on tape fort sur le clou, plus il rentre vitre, mais il faut frapper droit sinon il se tord.
Je ne pense pas qu’une hausse de la TVA soit la seule manière de financer ce programme. Une réduction des dépenses sociales me semble infiniment plus avisé. Par ailleurs, une action de ménage dans nos dépenses inutiles serait la bienvenue. Un Xavier Milei saurait remettre en un an les comptes publics à l’équilibre. La seule solution pour que cela advienne serait de mettre à la tête du pays un partis qui s’en donnerait la mission. Mais c’est là un autre débat.
Merci pour cette contribution d’importance au débat public!
Disons que si c’était si simple, nous n’aurions pas un déficit planifié de 5,1 % en 2025. Il y a donc 2,1% pib (55 Md€) à retrouver en priorité, par ces méthodes créant souvent du remous social.
L’objectif de l’article était de mettre deux notions simples et compréhensibles face à face : d’un côté, des armées françaises entièrement renouvelées, étendues et largement densifiées, pour redonner au pays sa place et le contrôle de son destin, de l’autre, un effort demandé à tous les français relativement faible, car tous bénéficieront de cette défense.
Je voulais parvenir à un message simple, équilibré et compréhensible de tous.
bonjour math , oui la tva n’est pas spécialement la meilleure réponse, mais de sabrer dasnles fontionnaires non plus, car en france quand vous « dégagez » des fonctionnaire ce sont des contractuels qui vont au chomage ! vous avez juste changé la ligne de crédits ou débit comme vous préférez. mais il est certain qu’il y aurait quand même des économies à faire, j’en conviens.
Ce dont je parle, c’est de partir du réel. Les jeunes et les actifs sont épuisés par la perspective de passer leur vie à payer de retraités qui ont un niveau de vie supérieur au leur. Baisser les dépenses sociales, c’est baisser les retraites. En 1990, il y avait 3 actifs pour 1 retraité. Aujourd’hui, le rapport est de 1,35 actif pour un retraité. Dans la période entre deux, les partenaires sociaux et l’état ont été en difficulté pour équilibrer des budgets. Aujourd’hui, nous avons un niveau d’endettement supérieur à la Grèce. Pourquoi les jeunes devraient payer? Pourquoi devraient-ils avoir leur sécurité compromise?
Ce n’est pas populaire, mais c’est bien plus vrai que traiter nos jeunes de fainéants, alors qu’ils n’ont aucune perspective autre que de payer des dettes qu’ils n’ont pas créés à une génération qui a elle bien vécu en misant sur des politiques sociales généreuses pour elles même.
C’est moralement totalement indéfendable. PS: je travail et sais déjà que je ne toucherai pas de retraite avant 67 ans. Et même là, elle sera bien réduite. Pourquoi devrais-je maintenant payer la retraite de mes aînés? Et n’avoir ni défense, ni retraite à la fin? Soyons honnêtes voulez-vous?
je ne suis pas pour les polémiques mais je vais quand même vous rappelr 2/3 choses. dans les annes 1970 la plupart des gens commençaient à travailler à 18/19 ans, ce qui fait que en arrivant à la retraite ils ont cotiser souvent 44/45 ans et pas en faisant 35 heures. les néérations d’aujourd’hui démarrent souvent aux alentours de 22/23 ans en moyenne ce qui fera avec 44 ans de cotisations 66/68 ans pour la même chose. dans un système par répartition les jeunes générations cotisent pour celles qui sont plus agées, c’est la base, mais rien ne vous interdit de cotiser à coté en capitalisation. après le fait de ne pas gagner assez n’est pas le fait du travail qui ne paie pas assez, c’est le fait que les français ne travaillent pas assez. si vous allez aux states (qui sont à la mode) vous verrez que les gens travaillent beaucoup, ont souvent plusieurs boulots et ne sont pas toujours en vacances. apres chacun fait ce qu’il veut mais il faut arrêter de taper toujours sur les autres en disant c’est leur faute. aujourd’hui le débat ressemble à une cour de récré de maternelle, il sera urgent de le relever car on devient la risée du monde.
pour info je ne m’en prend pas à vous spécialement j’ai des senfants qui vont de 22 à 41 ans et comprend tout à fait votre état d’esprit.
C’est quand même incroyable. Les jeunes fustigés qui font 5 à 6 àns d’études supérieures pour servir leur pays en étant correctement formés sont donc à maltraiter parce que ceux qui étaient des cancres en classe ont démarré plus tôt à l’usine? C’est ça le message? Vous vous cassez le dos à faire des études supérieures à 60 heures par semaine pour au final se faire moucher par ceux qui ne comprennent rien en classe? C’est ça la promesse de la méritocratie?
Et la retraite, parlons en encore. De quel droit un gars qui a été mauvais en classe a le droit de partir plus tôt à la retraite que celui qui s’est donné à fond en classe? C’est complètement immoral!
Sur les 35 heures, qui l’a voté? Les jeunes de maintenant ou les boomers? Juste pour que les choses soient dites.
Et enfin. la question de la durée de cotisation ne résous rien quant au montant des pensions. Partons du réel: espérance de vie et ratio du nombre de cotisants sur population active. À partir du moment où on a laissé dériver ces facteurs, on a cassé le système. La solution maintenant est de baisser les pensions de retraites, en particulier celles de l’administration centrale qui ne sont pas financées, ni financables avec bon nombre de fonctionnaires qui partent à mois de 60 ans. Un peu d’équité generationnelle: que ceux qui ont créé les dettes et n’ont pas fait d’enfants et qui partent ben tôt en retraite laissant des dettes aux jeunes voient leurs pensions baisser me paraît juste.
Cela permettra d’équilibrer le budget de la France. Et ça permettra de ré équiper nos armées pour que ceux qui nous suivrons puissent se défendre.
Peut-on se restreindre aux questions de défense sur ce site, svp messieurs ?
Et c’est pour toutes ces raisons que la proposition de Fabrice est la plus solide. Des ressources via la TVA sont les plus équitablement réparties sur la population.
Toutes ces conneries d’aide de l’état sont pas efficace, la TVA oui
bonjour Monsieur , je vous lis et suis un peu surpris d’autant de véléité. à vous entendre les gens de mon âge qui ne faisaient pas d’étude étaient des cancres à l’école ? issu d’une famille d’ouvriers de 5 enfants , nous ne roulions pas sur l’or. à 18 ans je me suis engagé dans la marine et est parcouru le monde au gré de mes affectations. je ne pense pas avoir volé mon pays en touchant une retraite , surtout en arrêtant de travailler à 62 ans pour élever mes 4 enfants que nous avons eut avec mon épouse travaillant aussi dans le milieu de la défense. ceci dit si le contrat générationnel français ne vous convient pas , vous avez tout loisirs d’aller travailler dans un pays qui vous conviendrait mieux (l’argentine par exemple) tout cela apré=ès avoir eu vos études financées gratuitement en FRANCE. cela étant dit je ne continuerai pas sur ce sujet car il est stérile mais comme dit Monsieur WOLF c’est un site de défense, mais je trouve dommage que l’on ne défende pas de dire autant de bétises.
bonne journée
Oui on avait pensé a mettre trois jours de carence pour l’absentéisme des fonctionnaires mais c’est pas trop passé la ………
Excellent article, cependant, la France ne deviendrait pas la première armée terrestre d’Europe, car toujours surclassé par la Pologne.
En effet, la Pologne aurait 24 brigades, contre 22 brigades ici. Toutefois, la force terrestre polonaise ne disposera pas d’une FAR, et si elle disposera de plus de chars et d’artillerie, elle aura moins de capacités de transport sous blindage, de cavalerie et de moyens aériens. C’est essentiellement lié aux doctrines différentes entre ces deux armées. En outre, les forces françaises peuvent s’appuyer sur un aguerrissement supérieur. Je ne dirais donc pas que la force terrestre polonaise surclasserait l’Armée de terre, mais il est vrai qu’affirmer que l’AT (à ce format) serait la première en Europe, peut être débatu.
L’armée française doit sacraliser sont territoire géographie, industriel et alimentaire. La force de frappe nucléaire est affectée et maintenue à cet objectif. L’armée française n’a pas pour objectif de développer une stratégie de guerre à ses voisins et/ou supossés belliqueux.
La réponse française et gauliste est une grande claque.
Dommage, nous n’avons rien de plus petit en magasin!
Reste la marine. On peut et on doit envisager une seconde escadre de Pan pour être capable de déclancher le feu nucléaire sur tous les océans où est notre territoire sans interruption.
La guerre doit être empêchée.
Bonne analyse , a ce jour a par les LR et Sébastien Lecornu , les autres n’ont pas cette priorité! De plus je rajouterai dans les besoins complémentaires , des satellites de renseignement, d’observation,
et de télécommunications, il y en a 7 , il en faudrait le double, sans parler du programme Yoda, pour etre moins dépendant de ceux des USA.