Par la voix de son ministre de La Défense, et vice premier ministre, la Lettonie a fait savoir qu’elle était prête à accueillir une partie des 9500 militaires américains dont le retrait d’Allemagne a été annoncé par le président Trump il y a quelques semaines, et ce quelques jours seulement après que le président polonais Andrzej Duda fit de même lors de sa visite officielle à Washington pour rencontrer le président Trump. A la différence de son homologue polonais, toutefois, Artis Pabriks, le ministre Letton, y a mis les formes pour ne pas froisser son allié allemand, en précisant que cette offre n’était fait que si la décision de retrait des forces américaines d’Allemagne était avérée, dans ce le but de maintenir une forte présence américaine en Europe.
Pour donner du poids à son offre, Artis Pabriks a ajouté que la Lettonie était prête à mettre la main au porte-feuille pour investir dans des infrastructures afin d’accueillir les effectifs US, à l’instar des 2 Md€ promis par le président Duda pour sortir de terre le fameux « Fort Trump » en Pologne, ces investissements venant s’ajouter aux nombreuses acquisitions polonaises en matière d’armement américain comme le F35, l’HIMARS ou le Patriot PAC-3. Il est évidement plus difficile à la Lettonie de s’aligner sur les presque 15 Md$ d’équipements américains commandés par la Pologne, mais comme elle, Riga semble faire montre d’un tropisme outre-atlantique lorsqu’il s’agit de renforcer ses forces armées.

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