Le Rafale a le vent en poupe ces derniers mois, et de l’aveux mêmes des opérationnels de Dassault Aviation, l’activité commerciale n’a jamais été aussi intense depuis de très nombreuses années. Outre la commande des 18 Rafale grecs signée il y a quelques semaines, Paris négocie activement avec Jakarta et Bagdad, deux pays qui souhaitent concrétiser leurs commandes de l’avion français dans des délais présentés comme courts. Mais d’autres pays sont également en négociation avec la Team Rafale, notamment au Moyen-Orient. Ainsi, les Emirats Arabes Unis veulent remplacer leur flotte de mirage 2000-9 par l’avion français, qui évoluerait aux cotés des F35A commandés auprés des Etats-Unis. Abu Dabi souhaite ainsi préserver le double sourcing de ses principaux équipements de défense, comme ce fut le cas avec sa flotte actuelle composée de mirage 2000 français et de F16 américains.
Jusqu’il y a peu, les relations entre Le Caire et Paris étaient à ce point détériorées qu’il n’était plus question pour les forces aériennes égyptiennes d’acquérir de nouveaux Rafale. Mais les positions fermes de la France dans la crise libyenne et la crise de Mediterranée orientale en 2020 ont permis de redorer le blason français auprés du président Al-Sissi. Et selon le site américain Breaking Defense, Le Caire négocierait aujourd’hui avec la France le « doublement » de sa flotte de Rafale, pour se porter acquéreur de 12 à 30 nouveaux chasseurs français. Dans le même temps, les forces aériennes égyptiennes ont déjà entrepris de porter leur flotte actuelle au standard F3R, permettant notamment de mettre en oeuvre le missile air-air à longue portée Meteor. Un contrat passé inaperçu mais qui de toute évidence représente un signe des plus encourageant quand à l’avenir de l’appareil et de l’industrie de défense française dans ce pays.
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