Lorsque Scott Morrison annonça en septembre dernier l’annulation du contrat pour la construction de sous-marins à propulsion conventionnelle de la classe Attack du français Naval Group, afin de s’équiper de sous-marins à propulsion nucléaire de facture américaine ou britannique, de nombreux observateurs firent remarquer que la calendrier sous-tendu par une telle décision allait poser de graves problèmes à la Marine Royale Australienne. En effet, les 6 sous-marins conventionnels de la classe Collins actuellement en service, et entrés en service entre 1996 et 2003, auraient toutes les peines du monde à être maintenus en service actif jusqu’en 2050, date optimiste pour la livraison du dernier sous-marin Nucléaire d’attaque destiné à les remplacer. De nombreuses hypothèses ont depuis circulées, comme la location de sous-marins nucléaires américains ou l’extension de vie des Collins, mais aucune n’est véritablement en mesure de répondre aux besoins opérationnels liés au contexte géopolitique en dégradation rapide dans le Pacifique.
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