Bien peu, au soir du 24 février 2022, date du début de l’offensive russe en Ukraine, avaient imaginé qu’au bout de 3 semaines de guerre, les forces russes auraient si peu progressé dans le pays, au prix de pertes aussi importantes. Ainsi, un article subrepticement publié sur le dite du tabloïd pro-kremlin Komsokolskaja pravda hiers, faisait état de prés de 10.000 tués et de plus de 16.000 blessés au sein des armées russes selon son état-major, ceci ne tenant pas compte des pertes de ses supplétifs Wagner et tchétchènes. Même si de telles allégations peuvent prêter à caution, il faut reconnaitre que ce niveau de pertes humaines est cohérent avec celui des pertes matérielles constatées et documentées depuis le début de cette guerre. Comme nous l’avons étudié dans un article hier, une partie de cet échec relatif (et non définitif) des armées russes est à mettre au compte d’une mauvaise stratégie initiale lors des deux premières phases de cette opération militaire, la première visant à décapiter le pouvoir ukrainien, la seconde à faire exploser les défenses du pays, les deux ayant échoué.
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