La Chine n’est qu’un acteur récent dans le domaine de l’exportation des systèmes anti-aériens, mais elle s’impose sur de plus en plus de marché, y compris en Europe. C’est ainsi que le HQ-9 chinois, un système comparable au S-300 russe, avait initialement été retenu par Ankara en 2015, en offrant, selon les autorités turques, un rapport performances-prix très supérieur à celui des systèmes russes et occidentaux. Si, sous la pression de ses alliés de l’OTAN, la Turquie annula finalement cette commande, pour se tourner finalement vers le S-400 russe, ce qui engendra des conséquences bien pire pour Ankara, Pékin a enregistré ces dernières années d’autres succès, s’imposant principalement dans sa sphère d’influence mais également dans des pays traditionnellement acquis aux systèmes russes. Ainsi, le système HQ-9 a été commandé par l’Algérie, le Turkmenistan, l’Uzbekistan, le Pakistan et même récemment le Maroc, alors que le HQ-22 a lui été exporté au Myanmar, en Thaïlande, au Turkmenistan ainsi qu’à la Serbie.
Accès réservé aux abonnés Premium
Les archives de plus de deux ans sont réservées aux abonnés Premium de Meta-Defense. Cet accès étendu permet de replacer chaque évolution dans le temps long et de suivre la cohérence des analyses.
L’offre Premium inclut l’ensemble des contenus récents et l’accès illimité aux archives.
[…] 12 avril 2022 […]
[…] […]